Chine, chirurgie esthétique: Cannibalisme et graisse humaine

Un fabricant chinois de collagène injectable à destination des traitements cosmétiques des lèvre et des rides a avoué à une agence de presse britannique que la matière première utilisée pour lesdits traitements provenait, le plus souvent, tant de la peau de condamnés à mort que de bébés avortés.

Un agent de la compagnie a indiqué à un journaliste du Guardian, s’étant présenté comme un client éventuel, que l’utilisation de semblables tissus humains n’était pas peu commune en Chine. "En Chine, on considère cela comme très normal et j’ai été très choqué que les pays occidentaux aient pu faire un tel ramdam à ce propos", a-t-il ajouté. La compagnie exporte ses produits de beauté aux USA, en Angleterre et vers d’autres pays de la communauté européenne.

"Une grande part de la recherche est encore effectuée de façon traditionnelle, soit en utilisant de la peau de prisonnier exécuté et de foetus avorté". L’agent a révélé en outre que le tissu est acheté par des compagnies de "biotech" dans la province chinoise du nord de l’Heilongjiang et développé dans d’autres régions.

Le département britannique de la santé a déclaré son inquiétude d’apprendre que le collagène à base d’humains puisse être un produit injectable. Cela pourrait être, selon lui, une source potentielle de contamination au virus du Sida ou de tout autre virus véhiculé par le sang, et même au CJD, une variante humaine de la maladie de la vache folle (la vieille bique botoxée!)

"Nous sommes à l’aube de l’extension de la vente de ces produits, et des clients de l’étranger sont tout étonnés que la Chine puisse fabriquer le même collagène humain pour moins de 5% de ce qu’il coûte à l’ouest", a conclu l’agent de la compagnie concernée; effectivement, la combine défie toute concurrence…

Au Royaume-Uni, les injections de collagène pour le perfectionnement des lèvres deviennent de plus en plus populaires, avec approximativement 150.000 injections ou implants par an. Un traitement coûte en moyenne 310 dollars américains, la peau des fesses. Les fesses de qui, là est toute la question!

L’article du Guardian

Tam-Tam, merci à CK

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