Suite et fin de la fameuse histoire des clics pornos de l’administration fédérale, le Conseil fédéral a répondu à l’interpellation du Conseil national UDC Oskar Freysinger: L’OFSP administre-t-il des pages pornographiques sur Internet?, rédigée suite aux articles du BAF (13.10 et 30.11), que non, l’OFSP n’administrait point de site porno, et vas-y que je te noie les petits cochons de la santé publique dans la foule compacte de la tribu fonctionnaire; à la Confédération, on glande peut-être, mais en masse, comme les gnous, pour passer la rivière sans se faire piquer.
Une autre explication: "Le fait que l’adresse Internet de l’administration fédérale soit l’une des plus recensées selon le compteur du site tient du hasard ou indique que le site est peu connu"; un site qui titre quand même 25.000 visites par jour, ce qui, pour la Suisse n’est pas si mal. Bref, "Il apparaît donc clairement que ce site n’a pas été administré par des utilisateurs provenant de l’administration fédérale ou de l’OFSP", l’administration nous rassure, donc, et le Conseil fédéral peut signer des deux mains.
Question 2, les Conseillers nous font encore le coup de "on ne peut pas savoir qui sait". Les excuses officielles de Mme Christina Hertig, porte-parole de l’OFSP, dans l’affaire du mail porno au BAF, qui avait indentifié formellement, sur la base de la même Ip, un "partenaire privé" dudit office de la santé publique, prouve exactement le contraire. Le coup avec les vieilles salades en politique, c’est de faire attention à ne pas les resservir toujours aux mêmes gogos; raté pour ce coup.
Résultats des courses: "Suite aux questions des médias au sujet de ce site, l’OFIT a bloqué ce dernier en décembre 2005 pour les utilisateurs de l’administration fédérale", car il n’est pas, tenez-vous bien, "nécessaire à l’exécution des tâches et les statistiques le concernant prêtent à confusion"; sans blague!
Qu’on ne se fasse pas de souci, nos petits amis de l’OFSP sauront défendre leur réputation haut la main; on leur fait confiance pour cela!