Gauscisme: Zisyadis veut interdire la liberté pour les assurés de renoncer à l’avortement
Après avoir voulu interdire les fenêtres à bébés, le parlementaire popiste Josef Zisyadis veut aujourd’hui interdire les rabais de primes d’assurance maladie pour les assurés déclarant renoncer à l’avortement. Une dent contre la vie ?
UPDATE: Vas-y que je t’embrouille: L’interview du BAF
Interviewé aujourd’hui par le Baf, le conseiller national, charmeur, nous l’a jouée Pop[ul]iste, feignant d’ignorer la corrélation évidente entre l’affaire des fenêtres à bébés et celle des assurances éthiques, tout comme la teneur fortement idéologique du propos. Une "brèche" dans l’"aspect global" du système, qu’il convient de colmater au plus vite. Sans surprise: quand on est communiste, d’où qu’on vienne, l’on n’aime pas trop les brèches où aiment à se faufiler "dissidents" et autres "ennemis du peuple".

Un rouge en chevalier blanc du système solidaire des assurances obligatoires, le rabais ne concerne pourtant que les assurances complémentaires, mais cela déjà est "inacceptable" pour l’obwaldien fervent défenseur du droit à payer plus d’impôts. Liberté individuelle? Nenni! Droit de choisir légalement en fonction de son mode de vie ? Point du tout. Quand une liberté est légale, c’est une "brèche" et il faut au plus vite "interdire la pratique" et pratiquer l’interdiction, exiger une "modification de la loi"; voilà qui laisse songeur sur la conception de l’Etat qui sévit à l’extrême-gauche du Parlement.

Par la suite, le raisonnement du parlementaire nous échappe, signer une assurance éthique reviendrait à la "même chose" que "décider de vendre des organes". S’ensuivent 5 bonnes minutes difficiles à saisir et que nous avons laissées là pour leur intérêt socio-politologique: Le conseiller national s’engagerait contre "tout ce qui est sectionnement du corps humain", lequel ne serait pas une "marchandise" mais "un élément entier de la vie humaine et qui demande de la solidarité entre les gens" (sic). A la question de savoir si un comportement sain ne mériterait pas une quelconque "récompense", le conseiller répond pollution industrielle (!?) et, mis à part un savoureux passage sur la "baise" et ses improbables effets néfastes sur le cerveau, nous emmène sur un chemin où nous avons bien du mal à le suivre; pour sûr, s’il était de droite, on jurerait qu’il abuse un tantinet de la langue de bois.

Moralité, soit le conseiller confond et croit sincèrement qu’un contrat d’assurance éthique interdit à un ouvrier d’être soigné pour les conséquences d’une exposition à l’amiante, soit il pratique habilement le "n’avouez jamais" pour ne pas avoir à confesser qu’il a été marabaouté par le lobby pro-avortement, lequel lui a "passé une commande", comme ce n’est pas rarement le cas, parce que bon, après tout, faut bien être réélu tous les quatre ans. Le conseiller devrait tout de même veiller à se garder, la "baise", si elle n’attaque pas le cerveau, peut tout de même se révéler fatale, tous dépend d’avec qui on couche…

L’interview du conseiller national Josef Zisyadis du 03.04 (NB, le Baf ne disposait pas du texte intégral de la motion au moment de l’interview)

Ecrire au conseiller national Josef Zisyadis info@zisyadis.com

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