Michel de Poncins: LA MONDIALISATION

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l’économie de marché expliquée à tous

Après le mondialisme dont nous avons traité la dernière fois, voici la mondialisation. C’est juste l’inverse du mondialisme et, pour annoncer la couleur, affirmons tout de suite que c’est un bienfait.

La mondialisation est la simple liberté du commerce, c’est-à-dire l’exercice par chacun de son droit naturel d’acheter ou de vendre où il veut et comme il veut dans le monde entier. Ce droit doit pouvoir s’exercer sans que les Etats mettent le moindre obstacle à son exercice, que ce soit sous forme de droits de douane ou de réglementations.

L’effet d’enrichissement venant de ce commerce étendu à toute la planète vient de deux sources. D’abord les consommateurs bénéficient de certains produits fabriqués ailleurs et qui sont meilleurs ou moins chers que chez eux. D’autre part, les producteurs également bénéficient des mêmes facilités ce qui aide à due concurrence leurs propres fabrications au bénéfice des consommateurs.

Actuellement, en particulier depuis le développement de l’économie Internet, les gens ont l’impression que la mondialisation se développe « trop » vite, mais, à regarder les statistiques, c’est largement un effet d’optique. En effet, le  XIX° siècle a vu le commerce mondial se développer sans cesse ; en 1913, on évalue à 9 % la part du commerce international  dans l’économie générale. Elle serait de 15 % aujourd’hui ce qui n’est pas une augmentation considérable. L’impression d’une plus grande expansion vient de deux phénomènes : d’abord l’extraordinaire développement dans leur diversité des produits de consommation et d’autre part l’imbrication des fabrications, une fabrication impliquant le rassemblement de sous-produits venant de partout.

La mondialisation a mauvaise réputation dans les pays occidentaux, et même aux USA, et ceci à cause des délocalisations d’usines.

Le travail à « un dollar » des foules chinoises ou autres est mis en accusation, car il enlèverait du travail aux occidentaux. C’est une fausse accusation. D’abord les conditions de vie ne sont pas les mêmes en Chine qu’en Occident. Ensuite, si en Occident il y a des pertes d’emploi, on retrouve un effet du socialisme. En France, la fausse droite continue à surcharger les entrepreneurs et les salariés d’impôts et de réglementations meurtriers qui détruisent les emplois à grandes brassées. Mais dans d’autres pays il en est de même bien que parfois à un moindre degré.

En fait, la mondialisation est une chance extraordinaire pour l’économie mondiale. Un très grand nombre d’entreprises françaises de toutes tailles et même parfois fort petites bénéficient des fournitures à bon marché provenant de la Chine ou d’ailleurs ; c’est grâce à cette circonstance, dont elles profitent dans le cadre de la mondialisation, qu’elles peuvent continuer à payer leurs salariés français et aussi, hélas, à supporter les folies du pouvoir politique. Les consommateurs français bénéficient de leur coté dans leurs achats courants d’une foule de produits bon marché grâce justement aux fabrications chinoises et cela leur permet de supporter, plus ou moins certes, la paupérisation que leur inflige le pouvoir socialiste de cette  fausse droite.

Sur le plan statistique et malgré l’incertitude des chiffres, la mondialisation est un puissant élément dans la hausse du PIB de toutes les économies mondiales.

Michel de Poncins

Premier volet: Michel de Poncins: L’OBJECTION DU MONDIALISME

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