Grande Bretagne: Omar Bakri voit les bannières de l’islam flotter sur Big Ben et la Chambre des Communes

L’imam Al-Awsat Omar Bakri, syrien et membre fondateur du groupe jihadiste Al-Muhajiroun, dissous en octobre 2005, toujours en contact avec ses étudiants de Londres bien que résidant actuellement à Beyrouth, rêve d’établir un état islamique dans la capitale britannique.     

Bakri, qui, à l’occasion du premier anniversaire des attentats de Londres, a appelé les pirates de l’air du 11 septembre les « 19 magnifiques », dit ne renoncer en rien aux fatwas qu’il a précédemment émises, dont celle qui fut la cause de son expulsion, la fatwa condamnant toutes personnes informant les autorités des activités des mujahideens, les déclarant "dissidents de l’Islam".

Bakri s’est déclaré attristé par la séparation d’avec ses étudiants de Londres et a précisé que, pendant vingt ans, il avait éduqué des générations d’étudiants fondamentalistes. 

L’agence de presse arabe asharqalawsat a tenu à lui poser quelques questions. Les réponses valent leur pesant de silex à caillasser sur les femmes adultères:

– Adhérez-vous toujours à vos précédentes fatwas, en particulier au sujet de la condamnation des musulmans informant des autorités de l’activité de terroriste ?    

Informer les services de police britannique ou américain ou tout autre services de sécurité des mécréants au sujet de musulmans, qu’ils soient mujahideens, combattant pour dieu, ou de simples musulmans, est strictement interdit du point de vue de la Charia. C’est un acte grave contre la foi, et celui qui commet un tel acte est à considérer comme un dissident de l’Islam, parce qu’il soutient des mécréants contre des musulmans.      

– Pensez-vous retourner au Royaume-Uni ?   

Non, je ne pense pas, à moins que la Grande-Bretagne renonce à ses lois de terreur par lesquelles elle terrorise des musulmans sous le prétexte de combattre le terrorisme. Il est religieusement interdit pour des personnes comme moi de retourner au Royaume-Uni, parce que ceci signifierait se livrer comme captif. L’Islam interdit aux musulmans de se faire les captifs des mécréants (un peu facile… ndlt). 

– N’estimez-vous pas que vous êtes isolé dans la tendance islamique au Royaume-Uni ?     

Peut-être suis-je plus proche que jamais auparavant de la tendance islamique au Royaume-Uni en dehors du pays qu’à l’intérieur. Cependant, je me tiens le plus éloigné possible de la tendance hypocrite, qui a vendu sa religion et sa nation aux autorités britanniques en échange d’un peu d’argent et de quelques postes au gouvernement, sous le prétexte du Conseil musulman de Grande-Bretagne.    

– Quel est votre conseil à la jeunesse musulmane britannique et à vos étudiants qui sont loins de vous ?    

Je conseille à la jeunesse musulmane britannique en général et à mes chers étudiants en particulier de ne pas se mêler à la société britannique ignorante et de ne pas s’isoler des gens. Ils doivent prêcher activement le nom de dieu, favoriser la vertu et empêcher le vice, indiquer publiquement les ordres de dieu, rester loin des mécréants et de leurs coutumes, pratiques, et lois, et adhérer aux enseignements du coran et du prophète Mahomet selon la tradition de nos ancêtres.    

– La notion de « Londonstan » existe-t-elle toujours ?    

Je crois que d’honnêtes musulmans pourront, un jour, dieu voulant, le changer en « Islamistan, » comme ce que les premiers musulmans ont fait en Erythrée et en Indonésie. Le grand rêve de l’Islam deviendra réalité. Les musulmans rêvent de voir des drapeaux inscrits: « Il n’y a pas de dieu autre qu’allah » flottant dans le vent sur Big Ben et la Chambre des Communes, dieu veuille.    

– Croyez-vous que Londres est sûre maintenant que la plupart des cheiks fondamentalistes ont quitté de la ville ?     

Je crois que les prédicateurs et les disciples des mouvements islamiques au Royaume-Uni sont la soupape de sécurité du pays, contrairement à ce que certaines personnes idiotes peuvent penser. Quoiqu’il en soit, depuis qu’il a approuvé des lois pour combattre le terrorisme en 2002, le Royaume-Uni n’est plus en sécurité. Il n’y a aucun doute que la disparition, l’emprisonnement, et l’expulsion de la plupart des disciples et prédicateurs musulmans feront du Royaume-Uni un état peu sûr, susceptible de devenir une cible privilégiée pour les croyants, en raison de sa participation avec les Etats-Unis à la croisade internationale contre l’islam et les musulmans.

1 réponse à Grande Bretagne: Omar Bakri voit les bannières de l’islam flotter sur Big Ben et la Chambre des Communes

  1. Ping : LesGonzes.net

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *