Partenariat enregistré : objection de conscience pour les officiers d’état civil

Voilà. Cette fois, nous y sommes. La loi sur ce qu’il est convenu d’appeler le « partenariat enregistré » est entrée en vigueur. Les premiers couples homosexuels ont été « pacsés » en Valais. Mais les problèmes demeurent, à commencer par les conflits de conscience que l’enregistrement de telles unions peuvent provoquer chez les officiers d’état civil attachés à l’enseignement de l’Eglise.

Dans ce sens, par l’intermédiaire d’Antoine Carraux, député suppléant, le groupe UDC/SVP déposera le 6 février 2007 une motion dont voici le texte :  
Contre-nature, contraire à l’enseignement biblique et à celui de l’Eglise, contraire de surcroît à la volonté de 55,2 % des Valaisans qui ont voté le 5 juin 2005, ce que l’on appelle désormais le « partenariat enregistré », c’est-à-dire cette espèce de mariage bis homosexuel, pose un problème éthique et religieux évident à tout chrétien. Ce problème est d’autant plus aigu pour un officier d’état civil appelé à enregistrer un tel partenariat.

Dans un autre domaine, celui de la médecine et des professions médicales, la loi cantonale sur la santé prévoit que sous réserve de cas où l’absence de traitement présente un danger grave et imminent pour la santé du patient, « chaque professionnel de la santé a le droit de refuser de fournir des prestations contraires à ses convictions personnelle, de nature éthiques ou religieuses » (art. 30 al. 1).

Pour éviter aux officiers d’état civil valaisans de se retrouver dans une grave impasse morale, le Conseil d’Etat est invité à proposer, dans la loi d’application de la loi fédérale sur le partenariat enregistré, une disposition analogue à l’art. 30 al. 1 de la loi sur la santé. 

Source: UDCVR

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