Le mensonge et ses victimes

Au Moyen Age, l’épée pour la conquête et son maintien. Puis, dans l’Ouest américain, le colt. Aujourd’hui, mensonge et désinformation les ont remplacés. Armes furtives et efficaces de domination, avantageuses comme aucune: la quasi-impunité pour celui qui s’en sert. Quelques exemples.

Dans les années 1980, le lobby homosexuel s’impose comme l’un des plus puissants du pays. Ses proéminents sont partout médias, finances, haute administration, culture, politique.

Après des siècles et des siècles de répression, l’âge d’or de cette pratique sexuelle arrive. Le sida aussi. Mais cette maladie mortelle ne devait pas ternir une si belle apothéose. Les pratiques, et de loin, les plus dangereuses furent occultées. Les autorités morales laïques, parfois religieuses, appuyées par le pouvoir politique et administratif décrétèrent: «Un, il n’y a pas de groupe à risque. Deux, avec le préservatif pas de danger.»

Pour accréditer de tels mensonges, la désinformation suborna les esprits. Une bande dessinée, «Jo», fut réalisée et distribuée dans les écoles malgré une opposition déclarée.

Aujourd’hui, les masques tombent, les criminels avouent, les victimes se révoltent. Depuis 2003, la transmission du virus HIV a doublé. «Le sida ne devait absolument pas être un problème pour les homosexuels. Nous étions circonspects, car on ne voulait pas les discriminer», reconnaît le directeur de la section sida de l’Office fédéral de la santé publique (Notre ami Staub ! ndlr). Et il précise: «Le risque d’infection des homosexuels masculins est 30 à 40 fois supérieur à celui des hétérosexuels.» («Basler Zeitung» 1.12.06). Tiens donc! Ça, les «spécialistes» l’avaient toujours caché. Maintenant, la presse («Le Matin» du 26.11.06) parle «d’une nouvelle génération d’infectés. Ceux qui en 2006 ne peuvent pas dire qu’ils ignoraient les risques.» Et pourtant, dans le même article on lit: «Je suis infecté depuis huit ou neuf mois. Mon ami était séropositif, mais nous nous sommes protégés. Je ne sais pas comment je l’ai [le sida] attrapé

Ce ne sont en tout cas pas les cossus irresponsables petits chefs de l’OFSP qui le lui expliqueront.

Sur le cannabis, Jean Bonnard écrivait «Combien d’âneries mortifères n’a-t-on pas entendues sur les plateaux de TV et même lues sur des sites publics de responsables payés pour sonner l’alarme? Face à l’incurie des responsables, ce sont les jeunes eux-mêmes qui dénoncent la dérive…» («Le Nouvelliste» du 11.11.06).

Maintenant seulement, on semble découvrir les viols collectifs, il y a une dizaine d’années, en Suisse romande, une jeune fille mineure et handicapée fut, durant deux jours, violée par des voyous dont un assassin, tous en liberté et entretenus aux frais de l’Etat. Après ce fut le silence. Le calvaire de cette petite Valaisanne, où justice ne fut jamais rendue, mérite d’être conté, une prochaine fois.

Blaise Chappaz, Sierre Rubrique Invité du Nouvelliste du 09/02/2007

1 réponse à Le mensonge et ses victimes

  1. Antoine dit :

    C’est pourquoi aussi la chère cité de Calvin, Genève, « Haut Sommet de la Civilisation Contemporaine » à octroyé cette année 07, une subvention de 705’000.- CHF, et ce, publié dans la Tribune de Genève, à l’association Homosexuelle de renom, Dialogai !!!

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