Il s’appelle Fathy Neamat-Allah. Et depuis qu’il a repris la tête de la mosquée, les rumeurs enflent sur les raisons de sa venue à Genève.
Mais qui est cet homme, à l’origine du licenciement de quatre membres de la direction alors qu’il n’est en poste que depuis trois semaines?
Jusqu’à présent, Fathy Neamat-Allah a cultivé le mystère. Contacté mercredi par Le Temps, il déclarait ne pas souhaiter «apparaître en public». Ni même vouloir répondre à des questions par téléphone ou par e-mail. Quant à une éventuelle rencontre aujourd’hui: «Je ne peux rien promettre», répondait-il.
Il faut dès lors se tourner vers l’Etat de Genève pour obtenir quelques informations officielles relatives à Fathy Neamat-Allah.
Directeur de la section «séjour» de l’Office cantonal de la population, Bernard Ducrest affirme que le nouvel homme fort de la Mosquée est autorisé depuis le 21 mars à exercer une activité lucrative dépendante à Genève.
«En tant que ressortissant européen, il bénéficie d’un permis L, dont la durée s’étend de quatre mois à 365 jours. Cela relève de l’accord sur la libre circulation des personnes», explique le haut fonctionnaire genevois.
L’office de la population refuse de divulguer la nationalité qui a permis à Fathy Neamat-Allah d’obtenir un permis L. Mais selon diverses sources, il bénéficie de la double nationalité: allemande et saoudienne.
Il aurait vécu une vingtaine d’années en Allemagne et résiderait aujourd’hui en France voisine. Il aurait été marié à une Allemande, ce qui lui a permis d’acquérir le passeport européen, puis aurait épousé une Française.
Il figure sur la liste des traducteurs et interprètes officiels de la Cour suprême du Land de Bade-Wurtemberg datée de juin 2006. ->
Mais je le connais !
Je l’ai croisé à .., Europa-park, habillé en ZORRO ! Si si.