Programme des Jeunesses socialistes valaisannes: Pas bon de respirer trop près de la sulfateuse…

On vous le met tel quel… énôrme. Les examens finis je vous promets une belle marrée.

Il y une petite actu, une feuille locale a publié les points les plus croustillants de ce ramassis de crétinerie à prétention laborieusement révolutionnaire. L’effet d’hilarité générale a été tel en Valais que le président même des JSVR s’est empressé de se… distancer du programme qu’il a lui-même rédigé avant d’en coller toute la responsabilité à ses petits camarades… M’est avis qu’on n’a pas fini de se bidonner avec des neuneux pareils…

8 réponses à Programme des Jeunesses socialistes valaisannes: Pas bon de respirer trop près de la sulfateuse…

  1. Baisser le temps de travail et augmenter les salaires? J’aime bien… mais nous savons tous que c’est de la démagogie. Je croyais par ailleurs que les délires révolutionnaires étaient le fait d’une frange d’extrémistes… l’idée de révolution me paraît par ailleurs assez peu compatible avec les idéaux pacifiques prônés (l’histoire nous l’enseigne, en tout cas – cf. la Terreur, les révolutions communistes, ou autres).

    Enfin, avec la tronche du Che sur la page une, les auteurs du manifeste annoncent clairement la couleur…

  2. Je poursuivrai ma lecture ultérieurement.

  3. (après avoir parcouru/survolé l’ensemble du document)

    Cela me semble relever du populisme de gauche, celui avec lequel on attrape certains étudiants dans les universités (on s’écharpait beaucoup sur la taxe Tobin dans ces contextes… il y a dix ans).

    A noter aussi, par exemple, que si l’on exige que les salaires supérieurs ne soient pas cinq fois plus élevés que les salaires les plus humbles, il faudra commencer par baisser massivement les salaires de nos conseillers fédéraux. Comme motivation à l’engagement politique, on a déjà fait mieux.

    La proposition de cours d’instruction civique me botte – mais elle doit intervenir au niveau de l’école obligatoire déjà. Dans le même domaine, refuser les subventions aux écoles privées revient à nier le service qu’elles fournissent au public – même si ce public est, dans les faits, plutôt aisé.

    Il y en aurait sans doute encore d’autres…

  4. Eric dit :

    Avec d’office la tête d’un assassin sur fond rouge, ça en jette.

  5. JT dit :

    après avoir lu l’intro, j’ai dû retourner sur le site du BAF, je ne me souvenais plus si je lisais le programme des jeunes Popistes (ça existe??) ou celui de socialistes… pas bon la sulfateuse…

    mais je vous avoue qu’après 2/3 pages de ces insipides verbiages marxisants, j’ai arrêté…

  6. JT dit :

    Daniel,

    pour l’instruction civique, ce n’est pas à l’école de s’en charger mais aux parents! je n’ai jamais eu de ces cours de ma vie et ai su comment fonctionnait mon pays bien avant de commencer les études de droit!! et en arrivant en Suisse, j’ai très rapidement regardé comment fonctionnait le système suisse… au point que des collègues suisses (des gens d’une 20aine d’années, donc….) me prenaient pour la référence en droit constitutionnel…

    toujours le même problème… les parents foutent rien donc on gueule sur l’école qui fait rien… Vive l’école dès 6 mois!! au moins la lobotomisation ne sera plus nécessaire puisque le lavage de cerveau aura été fait proprement dès le début…

    DES PARENTS RESPONSABLES FORMERONT DES CITOYENS RESPONSABLES!
    c’est la clé de tout…

  7. Ephrem Sarrasin dit :

    Le socialisme est un combat pour la paix et la tolérance face à l’ignorance intolérance du capitalisme sauvage que se livrent les grands patrons valaisans!
    Nous gauche valaisanne vitupérons contre la société inégalitaire que nous subissons l’opprescion!
    Les riches sont toujours plus riches et les pauvres laissés pour compte encore toujours plus pauvres!

    ENSEMBLE NOUS PROCLAMONS: c’EST LA LUTTE FINALE! et nous aurons raison (même si comparaison n’est pas raison) du libertarisme effrénétique!

    Au nom du collectif autogéré Valais rouge.

    [MOD: mdr ;-P]

  8. @JT: au fond, qu’importe qui fait ce travail, pourvu que l’instruction civique s’effectue… au profit de tous et de chacun. L’avantage de l’école obligatoire, c’est que tout le monde y passe; l’avantage de la famille, c’est que l’acquisition du savoir sera plus personnalisée – pour peu que ladite famille fasse son travail, comme vous le relevez.

    Mais s’il faut confier cette instruction à l’enseignement institutionnel, choisir de la reléguer au post-obligatoire (comme le proposent les Jeunes Socialistes dont nous débattons ici) est bien la pire solution qui soit, puisque tout le monde n’y passe pas.

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