L’un des trop rares politiciens à se rappeler que les prochains jeux olympiques auront lieu dans le pays des laogaï et de la politique de l’enfant unique est… Valaisan.
N’en déplaise au Blick, le député valaisan n’écrit pas que des poèmes de pissoire, sa dernière oeuvre a été à ce point remarquée que la chaîne de TV chinoise NTDTV (200 millions de téléspectateur… loin, très loin des heures de pointe de TV Kalvingrad) en a touché un mot de même que l’agence de presse internationale epochtimes (ici en anglais, et maintenant Bafweb international LTD).
Les messages de félicitation affluent du monde entier. Bref, il n’est pas qu’en Valais que notre Oskar national représente un symbole de liberté
Un poème si beau que même la député d’extrême-gauche genevoise Marie-Paule Blanchard-Queloz l’aurait lu en public à Lausanne… c’est dire…
Le poème: Les jeux de la honte
Combien de cris de torture pour nourrir un hymne olympique?
Combien d’os broyés pour construire un stade ?
Combien de cendres pour la piste ?
Combien de sang pour remplir la coupe des vainqueurs ?
Combien de silence pour se donner bonne conscience ?
Les jeux olympiques de Pékin ont d’ores et déjà conquis la médaille d’or de l’hypocrisie. Derrière la belle façade se tapit le monstre hideux du totalitarisme. Ce système ne sert que ceux qui le servent. Les autres, il les écrase, il les démembre et en répand les morceaux dans le monde entier pour de l’argent. Des sportifs vont battre des records, à Pékin, mais la dignité sera enterrée. Pour chaque corps se propulsant dans les airs ou dans l’eau, un autre sera vidé de sa substance, dans l’ombre des camps.
Et le monde applaudira, il admirera la Chine en sucre candi qui lui sera servie lors de la grand messe sportive. Il se convaincra d’avoir, grâce au sport, fait avancer l’humanité dans l’Empire du milieu.
En vérité il aura servi de caution à un système qui, revigoré par cette reconnaissance mondiale et certain de son impunité, continuera à bafouer les droits de l’homme avec encore plus d’entrain.
Chaque compétition gagnée par un athlète aux jeux olympiques de Pékin sera en vérité une défaite pour l’homme.
Oskar Freysinger
Conseiller national
Addendum: Poème lu par Oskar Freysinger samedi dernier à la place de la Palud à Lausanne lors d’une manifestation contre la torture
» Des sportifs vont battre des records, à Pékin »
Ce n’est pas si sûr.
En effet, la Chine est confrontée à une pollution proprement hallucinante, à faire passer les industries du XIXe siècle pour des modèles écologiques. De quoi couper le souffle à plus d’un sportif.
A moins que les « miracles » de la science sportive ne viennent les doper, pardon, les retaper.