Alger, 1853 : Monseigneur Louis Pavy, un évêque très remonté

En 1853, l’évêque d’Alger, Monseigneur Louis Pavy, était très, très remonté lors du sermon de carême :

“Celui qui prétend être le prophète d’Allah devrait avoir des lettres de créances, c’est-à-dire la prophétie, les miracles et l’intégrité de l’ensemble de sa vie… Rien de tout cela se trouve chez Mahomet, cet homme de pillage et de sang qui prêche sa doctrine à coup de cimeterre, en promenant la mort sur un tiers du globe alors connu. (…)

4 ou 5 chapitres du Coran sont assez agréablement tournés, j’en conviens; mais… qu’est-ce que peuvent faire 5 chapitres pour racheter les prodigieuses niaiseries, les maximes jetées sans ordre, les hiéroglyphes bizarres, les non-sens habituels etles flagrantes contradictions qui remplissent les 114 chapitres de ce tome indigeste? […] Dans le Coran je n’ai rien trouvé de bien neuf. Presque tout, excepté les infamies, y est emprunté et contrefait. […] Parce que Jésus s’était choisi 12 apôtres parmi les fidèles, Mahomet en choisit 12 parmi ses sectateurs, ce qui l’a fait appeler par un écrivain du Moyen Age le ‘copieur de Dieu’. »…

A la place de la simplicité, de la douceur, de la bénignité, de l’esprit de paix et de pardon, de la pauvreté volontaire, de l’humilité, de l’amour des souffrances de Jésus, vous voyez éclater dans Mahomet la duplicité, la cruauté, la soif des jouissances, du butin, de la domination, de la vengeance et de l’orgueil, à leur paroxysme le plus élevé.

Pourquoi suis-je obligé de taire ses 21 épouses qu’il se donne après s’être engagé à n’en avoir que 4, sans compter ses 4 concubines, et cette infâme loi qui lui accorde toute femme musulmane dont le coeur se sentira incliné vers lui, fût-ce une fillette de 8 ans ? […]

Le Coran exprime, en de pompeuses paroles, les grandes idées des vertus naturelles, et lâche en même temps ouvertement la bride aux penchants les plus violents et les plus sulfureux […]

Mahomet emprunte à chacune des religions existantes à son époque une portion de ses doctrines, et de cet amalgame incohérent qui prétend ménager le Chrétien, le juif, le sabéen, l’idolâtre, il forme son symbole et lui donne pour suprême couronnement son aphorisme: ‘Il n’y a de Dieu que Dieu, et Mahomet est son prophète’… Il se fonde sur l’amalgame des doctrines, et se couronne par l’orgueil de la personne.

Son dieu unique est le plus cruel des tyrans, […]un dieu sans coeur; il n’aime pas, et ne demande pas qu’on l’aime!

Le dieu de Mahomet change l’éternelle beauté du ciel en un lieu de prostitution, dont les orgies dépassent en lubricité multiple et stérile tout ce que l’idolâtrie elle-même, dans ses conceptions les plus abjectes, avait pu rêver […]

Le dieu de l’islam, c’est un être tellement immonde, en sa complaisante faiblesse, que si l’autorité chargée de la garde des mœurs rencontrait dans nos rues quelque chose de semblable, elle devrait à l’instant l’arrêter et le dérober aux yeux d’un public, hélas, pourtant si facile! Et ce serait là le vrai Dieu?

La morale de l’islam est l’association du sang à la volupté, la guerre à l’infidèle, guerre permanente, guerre qui doit durer jusqu’à leur entière extermination ou soumission au tribut.

En lisant le Coran, je n’ai rien appris, et le musulman, j’en suis sûr, n’y apprend, lui, qu’à répéter de creuses et de vides formules. ->

Ho là là ! – PM