Bafweb vs PC genevois: Pax Christi !

Nos lecteurs les plus attentifs se souviennent sûrement des échanges pour le moins énergiques entre leur site d’information préféré et celui du Parti communiste genevois.

Lesdits échanges s’étaient conclus sous l’irrésistible pression du poids des arguments de nos valeureux adversaires, à savoir un chapelet d’insultes et une photo de votre serviteur modifiée en vue d’affirmer un penchant inavouable pour la pratique du fascisme; un comble quand on a voué sa vie à la lutte contre le socialisme sous toutes ses formes.

Traîner un quidam sur le pré n’étant plus guère compris dans les moeurs d’aujourd’hui, et étant, de surcroît, strictement interdit par notre Sainte Mère l’Eglise, la Rédaction prenait la décision de déposer plainte pénale contre le secrétariat du parti communiste de Genève; certes non par esprit de vengeance mais pour qu’un éventuel silence de notre part ne puisse jamais être confondu avec une quelconque reconnaissance de l’improbable véracité desdites accusations.

Ladite plainte s’accompagnait d’une main tendue, une main que le parti communiste a bien voulu saisir, non sans quelque hésitation, il faut le reconnaître, mais non sans intelligence.

Dans sa lettre d’excuses, M. Jérôme Béguin, secrétaire du parti communiste genevois, a eu la bonté de reconnaître qu’il s’était « trompé » en nous traitant de: « « fasciste », de « raciste », d’« islamophobe » au sens, non littéral, de ‘musulmanophobe’ du terme, d’« homophobe », de révisionniste et en [nous] situant à la droite de l’UDC« ; place de choix dans les ténèbres extérieures des gémonies politiques s’il en fût.

Je ne sais pas pour vous, mais, personnellement, j’ai toujours rêvé d’un certificat de bonnes moeurs. Le curé de ma paroisse n’ayant jamais voulu m’en fournir ne serait-ce que le début d’un, la lettre de notre ami vient combler un rêve longtemps inassouvi. Le Baf n’est ni raciste, ni fasciste, c’est le PC, garant moral au-dessus de tous, qui le dit ! Une reconnaissance qui arrive à temps pour consacrer enfin ce fait que l’on peut donc être anti-socialiste, anti-communiste, anti-internationaliste sans être pour autant national-socialiste. C’est… capital, et nous sommes convaincus ici que la chose devrait faire date.

Le même a également bien voulu reconnaître que la qualification d’« intégriste » appartenait à l’ensemble des exagérations commises lors de sa précédente réponse, ainsi que les appellations chantantes de « plouc », « malade » mental et « gros con » qu’il a admis comme ne traduisant pas la plus stricte objectivité.

Enfin, et c’est là une chose qui l’honore grandement, M. Béguin a conclu comme suit: « Puisque vous êtes chrétien, je vous prie de me pardonner au nom du Christ et de sa Divine miséricorde« .

Conscient du fait qu’il ne sera pardonné, à l’heure blême, qu’à l’aune de ce qu’il aura pardonné, le Baf ne pouvait décemment refuser à un homme ce qu’il demande au nom si doux de l’Amour suprême, cet Amour qui doit régner un jour sur l’humanité tout entière !

C’est bien sûr à notre demande que M. Béguin a bien voulu se plier à cette petite formule comme étant la seule raison valable que nous ayons jamais de lui pardonner. On saluera le courage de l’homme, lequel il serait fâcheux que ses collègues de parti, ou quiconque d’ailleurs, en vinssent à le lui reprocher.

La Rédaction du Baf tient, à l’approche de la Sainte fête de Noël qui commémore la naissance de Notre Sauveur Jésus-Christ, à assurer les membres du parti communiste genevois, et les communistes du monde entier, de la ferveur de ses prières afin que leur soit accordée enfin la grâce de la réalisation surnaturelle de leurs aspirations naturelles à la charité et à la communion fraternelle, ainsi que la lumière de la vraie Foi, ça va de soi.

Nous tenons aussi, dans la mesure où nous aurions manqué en quoi que ce fût à notre devoir de charité, à leur présenter nos plus sincères excuses et l’assurance de notre affection fraternelle en Jésus-Christ Notre-Seigneur, en qui nous sommes tous et seront pour l’éternité, si nous le voulons bien, camarades !