La répression policière continue…
Coup de génie du pouvoir en place, profiter de la plainte d’Oskar Freysinger pour rendre visite, en grande livrée anti-terroriste, à l’entier du personnel UDC du Valais central.
Le moins que l’on puisse dire est que les tenants de certains nouveaux élus ont le sens du prétexte. Faisant, pour une fois, diligence à la plainte d’un UDC – celle de M. Freysinger, en l’occurrence, mis en cause par l’affiche dénonçant la probité de M. Darbellay père -, la Justice valaisanne en profite allègrement, depuis deux mois, pour sonner à la porte de tous les encartés du parti.
Armées, cagoulées, mandat à la main, les forces de l’ordre s’invitent au petit matin par équipes de 6. Bien le bonjour, M’sieur Dame ! Les intérieurs sont ratissés, ordinateurs, natels et compagnie confisqués, et les « personnes appelées à donner des renseignements » – qui ne sont donc pas des prévenus – traînées manu militari aux pieds du procureur Dubuis ; encore et toujours lui.
Au poste
Là, les pressions portent essentiellement sur le fait d’arracher un consentement de prélèvement ADN. Mais, ensuite, c’est la surprise: du principal objet de l’enquête, les questions passent très vite aux raisons de certains commentaires critiques formulés sur Facebook à l’endroit du candidat élu Christophe Darbellay. A l’un de ces non prévenus faisant mine de croire encore à son droit de liberté d’expression, Nicolas Dubuis reprochera durement son « arrogance« . Encore un qui doit apprendre qui est le patron
Un mot pour cela
Reste que l’opération constitue un bénéfice sans précédent pour le nouveau pouvoir, qui parvient ainsi à mettre les mains dans tout le réseau d’adresses et tous les répertoires de ceux qui ont eu le culot de ne pas applaudir à l’élection tellement réussie de leur nouveau maître. Un fichier d’opposants, comme à l’époque..
On bouscule, on menace, on presse, on oppresse, on terrorise le voisinage, on isole et on inquiète. Il y a un mot pour cela, l’intimidation. Un mot qui traduit en général l’inquiétude de ceux qui ont quelque chose à se reprocher, à tel point qu’ils anticipent, sans craindre la virulence, pour ôter toute capacité de réaction à leurs victimes. Qu’ont-ils donc fait de si grave pour ressentir ce besoin de dépêcher les policiers du canton dans tous les foyers qui n’ont pas voté pour eux ?
AR
Le juge Dubuis était moins motivé dans l affaire Luca
C est triste.