Service public de l’audiovisuel : l’impossible neutralité

oui nobillagUn argument souvent avancé en faveur d’un service public de l’information financé par une redevance plutôt qu’un service dit « commercial» qui serait soumis aux lois du marché est celui de la neutralité : le service public serait plus à même de respecter une certaine objectivité journalistique, la pluralité des opinions et la neutralité de point de vue. La théorie des choix collectifs aussi bien que la pratique sociopolitique réfutent aisément cette idée reçue.

On sait depuis le théorème d’Arrow que les choix individuels ne peuvent être agrégés pour dégager un choix « collectif » qui respecte les préférences de chacun. Un service public de l’information (et également du loisir, du spectacle, du sport, etc.) n’échappe pas à cette loi : il impose ses choix propres qui ne sont pas ceux de la population, mais plutôt ceux d’une « élite éclairée » autoproclamée.

En pratique, ce service public se coupe d’emblée de son « public » en refusant sa sanction et son libre choix : le client est devenu un usager restant éternellement « redevable » à ce prétendu fournisseur qui le contraint à financer des programmes.

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