Prisons : La peine de mort fait de retour par la petite porte ?

Les dictatures l’on rêvé, la démocratie l’a fait, ou du moins s’apprête à le faire. La Conférence des directeurs cantonaux de justice et police (CCDJP) souhaite inviter les suicideurs professionnels d’Exit et consorts entre les murs des prisons suisses.

Quand on sait le potentiel de séduction de cette solution finale sur les dépressifs, l’on se dit que que l’Etat ne va pas tarder à faire de substantielles économies. La Conférence reconnaît d’ailleurs que : « L’évaluation de la capacité de discernement dans le cadre de la volonté de se suicider s’avère complexe. » Tu parles !

Cette nouveauté pose aussi le principe de l’interdiction de libération des détenus en fin de vie (« La non-aptitude à subir l’incarcération à cause d’une maladie grave est considérée comme un juste motif« ). Un avenir radieux en perspective.

Le texte fait encore mine de protéger l’objection de conscience de la branche ; les professionnels de la santé peuvent d’ores et déjà témoigner de ce qu’il en est de ces promesses à très brève échéance.

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GMD