Texte de Mathias REYNARD, Président des JSVR
Edito du Peuple Valaisan (09.09.2005)


NON à la collaboration militaire avec Israël

Depuis quelques semaines, les images du retrait de la bande de Gaza font le tour du monde et les médias occidentaux n’hésitent guère à nous montrer quotidiennement l’événement qui pousse les « pauvres » colons israéliens à quitter leurs terres. Ils omettent par contre le fait que l’Etat d’Israël chassait le peuple palestinien de ces territoires, il y a quelques décennies seulement. Ils ne mentionnent pas non plus la terrible situation des Palestiniens dans les Territoires occupés, entassés dans la misère des camps. Ils oublient également de parler de ce « Mur de la honte » que construit Israël et qui ne cesse d’enfermer des villages et des familles. Ils ne sont pas non plus intéressés par les destructions de maisons que Tsahal inflige continuellement aux Palestiniens.

L’Occident, avec en tête les USA, soutient systématiquement le peuple juif, amené au rang de martyr après le génocide commis par l’Allemagne nazie, et ne saisit pas que l’Etat d’Israël se comporte à présent en véritable bourreau !

Notre chère Confédération helvétique ne fait évidemment pas exception. En effet, après une période de réserve dans la collaboration militaire avec l’Etat d’Israël, le Conseil Fédéral compte ajouter au programme d’armement 05 l’achat pour 150 millions de francs de matériel militaire en provenance d’Israël. Cette décision hypocrite remet en cause la politique extérieure de la Suisse et, avant tout, son engagement pour l’application du droit humanitaire international. En effet, notre pays perd toute crédibilité s’il décide de collaborer ainsi avec l’industrie militaire d’un Etat qui viole quotidiennement les droits de l’Homme et le droit humanitaire.

Suite à cette décision irréfléchie du Conseil Fédéral, le Collectif Urgence Palestine a lancé une pétition exigeant du Parlement un moratoire immédiat dans la coopération militaire avec tous les pays impliqués dans le conflit du Proche-Orient et le renoncement à l'achat prévu de matériel militaire en provenance d'Israël. Cette pétition, soutenue par la plupart des partis de gauche, dont le PS, renforcera la position des parlementaires ayant affirmé leur opposition face à la position du CF.

Je compte sur vous, camarades, pour signer cette pétition et pour ainsi faire entendre à notre gouvernement de majorité bourgeoise notre profond désaccord face à sa politique de collaboration avec l’Etat d’Israël !

 

Texte de Mathias REYNARD, Président des JSVR
Non-paru


Votations du 25 septembre

Le 25 septembre prochain, le peuple suisse se prononcera sur un objet d’une importance considérable : l’extension de la libre circulation des personnes aux dix nouveaux pays membres de l’UE. Cette libre circulation, dans une Europe toujours plus néo-libérale, pourrait certes devenir un danger pour les ouvriers, à la grande satisfaction des patrons, heureux d’exploiter des travailleurs bon marché ! Toutefois, grâce à la pression de la gauche et des syndicats exercée sur le Parlement, les mesures d’accompagnement ont été renforcées. Ces mesures, si elles sont immédiatement et correctement appliquées, permettront de combattre correctement le dumping salarial et social. Car, contrairement à ce qu’affirment les xénophobes opposés au projet, les risques de dumping ne viendrait pas des travailleurs de l’Est mais bien d’un patronat avide de nouveaux marchés et de profits !

Il est important de faire remarquer également que sans ces accords bilatéraux, nous n’aurions pas connu ces avancées en matière de protection des travailleurs en Suisse. De plus, notre économie a énormément besoin de l’Europe, qui est notre premier partenaire. Or, un non le 25 septembre remettrait en question un bon nombre de nos relations avec elle. Cette coupure engendrerait forcément une crise qui serait synonyme, elle, de véritable insécurité économique.

En tant que socialistes, nous nous devons de défendre cette libre circulation accompagnée de ses mesures de protection des travailleurs car elle met fin à une discrimination entre les ressortissants de différents pays de l’UE. Avec un OUI, nous effectuerons un pas vers l’objectif internationaliste que proclamait Marx : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ».

Mais les Valaisans voteront également sur une initiative cantonale du Parti Socialiste du Valais Romand : l’élection du conseil d’Etat au système proportionnel. Cette initiative, lancée par le PSVR, mais aussi soutenue par les Verts, les chrétiens-sociaux et les radicaux, permettra d’assurer un siège au gouvernement cantonal pour les partis dont l’électorat se monte à environ 20%. La présence d’un socialiste au Conseil d’Etat ne pourra donc plus être remise en question par le PDC. De plus, le système proportionnel permettra l’ouverture des listes et assurera donc un véritable choix entre différents candidats. Les arrangements entre les instances dirigeantes des partis seront donc évités. Cette initiative pourra également partiellement résoudre le problème de la mise à l'écart des femmes au gouvernement cantonal. Le système proportionnel n'est certes pas la formule magique qui éliminera le machisme puant de nos vallées, mais il permettra à des femmes de se présenter sur des listes de partis importants. Pour finir, cette initiative populaire permettra au canton de supprimer les dépenses inutiles qu’amène un deuxième tour. Un OUI le 25 septembre à l’initiative cantonale du PSVR donnera donc à ton futur vote une véritable valeur et garantira la justice et l’efficacité !

Pour ces raisons, camarade, le comité des JSVR te recommande à l’unanimité un double OUI le 25 septembre prochain.

 

Texte de Kilian RICHARD, Délégué des JSVR au PJV
Le Nouvelliste


Merci Christoph !

Tels sont les mots qui pourraient sortir de la bouche d’un des 110 employés d’Alcan, à Sierre, qui vont bientôt recevoir une lettre de licenciement.

En effet, mardi dernier, après avoir été convoqué à Zurich dans la matinée, c’est ce qu’annonçait la direction du site sierrois. Cette décision aurait été prise face à son manque de compétitivité par rapport à l’usine Singen d’Alcan Composites, en Allemagne. De quoi se révolter contre la multinationale canadienne, mais cela serait oublier les principaux acteurs de ce déclin.

Car peu de gens savent que si MM. Christoph Blocher et Martin Ebner, deux grands financiers de la place helvétique, n’avaient pas vendu leurs actions à Alcan S.A., l’Alusuisse, fleuron de l’économie valaisanne, où au moins un membre de chaque famille a travaillé, existerait certainement encore.

A partir de ce constat, une question me vient à l’esprit : jusqu’à quand l’UDC du leader zurichois continuera-t-elle de se contredire ? Leur politique étant des plus rétrogrades et isolationnistes, on est en droit de se demander alors pourquoi l’Alusuisse a été tout bonnement lâchée à des mains étrangères par un milliardaire que le sort de centaine d’employés ne concerne guère.

 

 

Texte de Kilian RICHARD, membre des JSVR
Le Nouvelliste


Couchepin et ses idées

Comme vous l’avez sûrement lu ou entendu dans la presse de ces derniers jours, les cinq méthodes alternatives, à savoir l’homéopathie, la médecine anthroposophique, la thérapie neurale, la phytothérapie (thérapie par les plantes) ainsi que la médecine chinoise qui faisaient l’objet d’une évaluation seront exclues du catalogue de l’assurance de base, cette fracassante décision de Pascal Couchepin étant sans appel.

Malgré cela, je ne peux m’empêcher de me poser les questions suivantes : comment expliquer alors que l’acupuncture n’ait pas été prise en compte dans l’étude ? Pourquoi prend-il cette décision alors que les médecines complémentaires ne sont pas la cause de l’explosion des coûts de la santé, surtout lorsque l’on sait que leurs coûts sont inférieurs à ceux de la médecine conventionnelle ? Comment M. Couchepin peut-il arrêter un tel jugement, alors qu’il a été révélé qu’il utilisait lui-même de l’arnica, qui comme tout le monde le sait, est une plante et un médicament homéopathique ?

L’homéopathie ; justement, parlons-en. Pour certains, l’ « effet placebo » expliquerait son fonctionnement. Mais alors, comment justifier qu’elle soit également efficace chez les animaux, les nourrissons ainsi que les petits enfants ? Pour qu’il y ait « effet placebo », il faut avant tout que la personne s’autopersuade que le médicament va marcher, faculté qu’à ma connaissance un animal ne possède pas et dont le nourrisson et le petit enfant ne disposent pas encore.

Pour d’autres, aucune preuve n’a jamais été trouvée afin d’affirmer l’existence de l’ « l’effet mémoire de l’eau », un des principes sur lequel se base l’homéopathie. Aucune preuve scientifique non plus n’a été avancée pour assurer l’existence de Dieu, même si je ne suis de loin pas un chrétien convaincu. Donc je ne vois pas où le problème se pose : beaucoup de gens croient en Dieu sans jamais avoir eu la preuve scientifique de son existence, tout comme un certain nombre de personnes savent que l’homéopathie fonctionne, même si le très cartésien monde scientifique n’a jamais pu démontrer son efficacité, parce que se basant sur des méthodes de preuves incompatibles avec cette médecine.

Pour ma part, mon médecin traitant est d’abord un généraliste FMH (Fédération des Médecins Helvétiques) et en plus, il a suivi une formation postgrade d’homéopathe SSMH (Société Suisse des Médecins Homéopathes).

Depuis 19 ans, mes maladies n’ont été soignées que par l’homéopathie et grâce à Dieu, je vais bien !!!

Il ne faut pas oublier non plus qu’un médicament « traditionnel » coûte cher, à cause de sa molécule et que pour qu’il soit préféré à un homologue homéopathique, par exemple, les lobbies pharmaceutiques mettent le paquet, via la publicité envoyée régulièrement aux praticiens. D’ailleurs, cela ne m’étonnerait guère que l’arrêt du Département Fédéral de l’Intérieur (DFI) ait été influencé par ceux-ci.

En conclusion, la décision de Pascal Couchepin ne met pas fin au débat, puisqu’une initiative populaire demandant la mise sur pied d’égalité de la médecine traditionnelle et des médecines complémentaires sera déposée en septembre à la Chancellerie Fédérale, ce qui signifie que c’est le peuple qui tranchera, grâce au merveilleux système démocratique de la Suisse !

Mais elle en ouvre un autre, car après les médecines complémentaires, c’est maintenant à la psychothérapie qu’il a décidé de s’attaquer, par la voix de l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP), samedi dernier, et tout cela par mesure d’économies…

Jusqu’où ira Pascal Couchepin ?!?

 

 

Texte de Florian CHAPPOT, Député-suppléant
Le Peuple Valaisan


L’amour n’a pas de sexe !

 

Votation du 5 juin · Selon un sondage deux suisses sur trois, soutiennent le partenariat enregistré. Mais en Valais, les anti-PACS sortent du bois !

Le 5 juin, le peuple est appelé à se prononcer sur la loi sur le partenariat enregistré pour les couples de même sexe. Un oui permettrait à la Suisse de rejoindre la plupart des Etats européens, qui depuis plus de quinze ans ont légiféré en proposant différentes formes de partenariat. Un oui donnerait aux couples homosexuels un statut légal à leur relation, leur confiant des droits et des devoirs. Les différences de traitements dont ils sont victimes aujourd’hui que se soit dans la succession, dans le droit de séjour, dans la fiscalité, sont de réelles discriminations. De plus, la portée symbolique de cette votation aiderait à mieux accepter l’homosexualité en tant quel telle et de lutter contre l’homophobie. Depuis la gay pride sédunoise, les mentalités valaisannes ont évolué. Pour autant les vexations voir les insultes dont sont victimes les personnes homosexuelles les poussent souvent à vivre leur choix de vie dans l’anonymat d’une grande ville hors du Valais.

En Valais justement, les anti-PACS composés de l’UDC et du mouvement chrétien conservateur sortent du bois. L’union de la droite dure valaisanne et des traditionalistes religieux est désormais consommée au sein d’un comité anti-PACS. D’emblée le couple dérape en brandissant comme épouvantail « l’adoption et la procréation médialement assistée » alors que justement, ces deux points sont précisément interdits par la loi. L’UDC valaisanne nous fait même le coup de  l’homo étranger, une nouvelle menace ! Quand au PDCvr, il s’est opposé par trois voix sur quatre et se retrouve en contradiction avec le PDC suisse. Il affirme une fois de plus son conservatisme bien typique.

A en croire un sondage (Sondage SSR du 29 avril 2005), deux suisses sur trois soutiennent le partenariat enregistré. Au vu des prises de positions présentées par les partis qui construisent leurs argumentaires sur une vision passéiste de la société, le résultat valaisan sera certainement tout autre. Dès lors, une mobilisation des forces de gauche en faveur du PACS est plus que nécessaire pour faire contrepoids à la morale conservatrice d’une partie de la droite valaisanne. La loi sur le partenariat enregistré est un pas vers plus d’équité. Rêvons que le jeudi 5 juin, le Valais puisse fêter le partenariat avec l’ensemble de la Suisse.

Pour celles et ceux qui hésitent encore à soutenir cette loi il n’est pas inutile de se poser les questions suivantes :

Est-il juste que des personnes de même sexe qui s’aiment puissent…

Tiré du journal LE COURRIER du 6 mai 2005

 

 

Texte de Mathias REYNARD, président des JSVR
Le Peuple Valaisan


Hasta Siempre, Camarade !

Voici quelques jours déjà, je découvrais avec amusement le texte fumeux du secrétaire des Jeunes UDC du Valais Romand sur le site internet de ces derniers. C’est ainsi, fier et hautain, qu’il nous présente par sa plume, dont les talents sont applaudis depuis fort longtemps, Ernesto Guevara comme un « doctrinaire marxiste, froid et intolérant ». Du reste, chose que tout historien qui se respecte n’ose faire, ce cher Monsieur Cipolla s’inspire en grande partie du « Livre noir du communisme », écrit certes correct dans sa dénonciation du communisme totalitaire mais parsemé de chiffres affreusement approximatifs voire faux et d’erreurs grotesques. Or, comme nous savons que ces jeunes ultra-conservateurs ont le goût, tout comme leurs aînés, de la propagande, on ne s’étonne guère que leur livre de chevet soit ce livre réactionnaire. Il suffisait alors de cela pour que les idioties se succèdent. Affirmant que le révolutionnaire cubain connaissait une admiration fanatique pour le modèle soviétique, il omet volontairement le fait que le Che condamna fermement l’impérialisme et la dictature d’Ex-URSS. Le présentant comme un éternel ami de Fidel Castro, il ne parle nullement de leur rupture, due aux positions radicales de Castro. Le décrivant comme froid et sans cœur, il oublie totalement le contenu des ouvrages que le Che a rédigés. « Il faut s’endurcir sans jamais se départir de sa tendresse », écrivait le révolutionnaire argentin. Ce romantique antidogmatique n’a jamais perdu sa foi dans une démocratie socialiste, rappelant sans cesse à ses camarades le danger du totalitarisme. Il ne voulait pas que le système politique d’Amérique latine devienne une copie du modèle soviétique et oeuvra jusqu’à sa mort pour la création d’un socialisme nouveau.

Ennemi de la bureaucratie et du stalinisme, « El Che » était avant tout un révolutionnaire humaniste, plaçant la liberté des peuples opprimés au dessus de tout. Ainsi donc, bien en déplaise à ces jeunes extrémistes de droite, dont l’inculture nous étonnera toujours, je continuerai fièrement à chanter : « Hasta la victoria siempre, Comandante ! »

 

 

Texte de Florian Chappot
Le Peuple Valaisan


La moitié des chômeurs de la planète a moins de 24 ans

CHÔMAGE · Ces dernières années, les jeunes ont été durement touchés par la montée du chômage dans le monde. La Suisse n’est pas épargnée.

Au niveau mondial les jeunes représentaient près de la moitié des personnes au chômage en 2003, alors qu'ils ne constituent que vingt-cinq pour cent de la population mondiale en âge de travailler. Ces chiffres sont symptomatiques d’une situation qui touche la planète entière où un jeune a trois fois plus de chances d’être sans emploi qu’un adulte. La Suisse n’est pas épargnée avec 50'000 jeunes sans emploi ou sans place de formation, soit un taux près de deux fois plus élevé que chez les adultes.

 

Places d’apprentissage

Depuis le début des années nonante le manque de places d’apprentissage est la cause principale de l’augmentation du chômage des 15–19 ans. La confédération a réagi par deux arrêtés qui ont permis la création de 1500 places d’apprentissage. Le conseil fédéral et les milieux économiques ont plaidé pour un renforcement du système dual, association d’une formation en école et en entreprise . Force est de constater aujourd’hui que l’offre proposée par le monde économique ne correspond plus à la demande et, malgré les appels lancés par la confédération, des dizaines de milliers de jeunes vont se retrouver sans perspective de formation professionnelle à la sortie de l’école obligatoire.

Premier emploi

La situation des 20–24 ans, qui représentent la plus grande part des jeunes chômeurs, illustre les difficultés de la transition entre formation professionnelle et marché de l’emploi. L’assurance chômage est active en proposant des stages permettant d’acquérir une première expérience. Mais en premier lieu c’est au monde économique de réagir en faisant confiance aux jeunes et en ne se coupant pas d’un potentiel professionnel créatif.

De nombreuses voix se sont faite entendre pour résoudre le problème du chômage des jeunes. Citons l’action du comité suisse contre le chômage des jeunes, fédérant 14 organisations de gauche et du monde syndical. Ses propositions concrètes permettraient de réagir avec rapidité et efficacité à la problématique de l’emploi des jeunes. Mais le parlement semble avoir trouvé d’autres solutions. En effet, le Conseil des Etats vient d’approuver une modification de la loi sur le travail permettant aux jeunes dès 18 ans de travailler la nuit et le dimanche.

Un semestre comme tremplin

Tous les cantons romands ont mis en place le semestre motivation (SEMO) qui passera cette année de 7’200 places à 10'000 places. Cette passerelle entre l’école obligatoire et une formation professionnelle est financée par l’assurance chômage, qui a estimé son coût à 49.2 millions de francs pour l’année 2004. Réservée en priorité aux jeunes de 15 à 20 ans, elle se donne comme objectif « une intégration professionnelle durable », indique le site Internet du SEMO romand.

En Valais, on retrouve le SEMO à Monthey - initiateur Suisse du projet en 1994 - , Sion et Martigny, où la structure est active depuis 1995. A ce jour, plus de 400 jeunes ont pu suivre des cours de français et de mathématiques dans le cadre du semestre octodurien . Selon Laure Sauthier, responsable de l’atelier décoration, « sensibiliser les jeunes au monde du travail » est le principal objectif des ateliers, qui sont au nombre de six à Martigny. Découvrir un métier par un stage, préparer un entretien, rédiger un CV, les jeunes sont accompagnés pour décrocher une place d’apprentissage. Réponse pertinente à la montée du chômage des 15–20 ans, les SEMO valaisans conduisent 80% des jeunes filles et garçons vers une solution professionnelle.

Site de la coordination romande : http://www.semoromand.ch/

 

 

Texte de Laetitia Bruchez
Le Nouvelliste et le Peuple Valaisan


Il y a peu les camps d’Auschwitz étaient commémorés. Simone Veil soulignait la volonté de déshumanisation subie. Dans le même temps, le centre de détention de Frambois à Genève était présenté.

Aujourd’hui, notre politique d’asile ne brille pas au travers de ses respects des droits de l’Homme. Est-ce normal de laisser des gens frappés de Non Entré en Matière (NEM) sur le trottoir, leur ôtant tous les droits et assistance. N’est-ce pas d’autant plus sournois que de déployer des contrôles pour bien souvent les amender au lieu de leur offrir un min. d’assistance. Les punir pour « délit de présence sur sol helvétique ou autres délits est pervers alors que ce sont les conséquences des mesures appliquées par la loi sur l’asile. Quelle hypocrisie.

« L’originalité du système genevois est d’exiger une « contre – prestation » en échange de (…) l’assistance qui leur est prodiguée » ». Je trouve arrogant que cette phrase s’illustre à sens unique. Nous investissons bien peu de moyens pour la mise en œuvre d’aide adéquats. Preuve en est les personnes requérantes du centre proche de l’aéroport à Genève ont dû déménager en raison de conditions inhumaines pas de douche, w-c gelés…

Les mesures de contrainte peuvent aujourd’hui s’étendre jusqu’à 9 mois., projet de rallonger à 24 mois. Le critère est la détention avant le refoulement, l’incitation au dévoilement de leur identité. Je pense que certains n’ont pas eu le choix de ne pas posséder de papiers : conditions de survie imposée par la fuite,…. J’ai l’impression que nous nous cantonnons à sanctionner cette absence administrative au lieu de chercher le pourquoi.

N’est-ce pas pervers de les laisser en détention comme des criminels. Ce reportage laisse apparaître une belle façade. Néanmoins, l’un des requérants a dévoilé les soumission imposées parfois lors de renvois (menottes…). Le bâillonnement devient interdit. En effet, des pers. sont décédées à la suite de ce contexte d’expulsion. Mais par contre, l’emploi de pistolets à électrochocs pouvant infliger une décharge de 50'000 volts est envisagée.

Une focalisation des problèmes est souvent projetée sur cette catégorie de personnes. En particulier, les milieux d’entraide démentent certains préjugés. En citant notamment que « tous l’ensemble des réfugies reconnus, personnes admises provisoirement et requérants d’asile ne représentent que 1,2 % de la population résidant en Suisse ». Ce pourcentage a déjà diminué au cours de l’année 2004 et va se poursuivre durant 05.

Je me sens choquée par ces tournures. J’aurais besoin que celles-ci soient plus respectueuses de la valeur humaine. C’est pourquoi, je demande que les conditions applicables aux requérants deviennent un min. en accord avec les droits de l’Homme. Et que la demande de Mme Veil que «cela ne se reproduise plus », soit également plus visible dans l’intention des autorités suisses à bâtir une politique d’asile plus humaine.

 

 

Texte de Julien Repond
Le Peuple Valaisan


Le futur a de l'avenir

Pendant que des stars françaises vont faire leur école de recrue devant les caméras de TF1, pendant que des ados tuent des méchants sur leur ordinateur, pendant que d'autres personnes vont se tuer à coups de laser dans des labyrinthes enfumés, hé bien oui, pendant qu'une partie des habitants de cette planète s'amuse à se tuer, à se déchiqueter ou à se battre avec une réserve de 100 vies, l'autre partie des habitants de cette même planète s'entretue, se déchiquette, et se bat mais pour de VRAI et avec une seule vie. En réfléchissant un petit peu, je suis arrivé à une conclusion: la seule espèce de cette terre qui se batte avec des armes et des machines, qui se déchiquette pour une poignée de fric ou de pétrole est l'espèce humaine. Avez-vous déjà vu un pingouin à bord d'un FA/18, un pigeon avec un fusil mitrailleur? NON… En dépit de l'injustice et de l'absurdité du monde dans lequel nous vivons, luttons pour un monde plus juste, luttons pour une Suisse et un monde sans armée.

 

 

Texte de Gilda Romano
Le Nouvelliste et le Peuple Valaisan


La Santé n'est pas un jeu

Lors d’un débat organisé à Martigny, j’ai entendu une réplique qui m’effraye : « Il y a trop de personnel dans le secteur de la santé en Valais. Que devons-nous comprendre par là ?

Faut-il renvoyer du personnel ? Qu’adviendrait-il alors de notre santé ? Tout d’abord je pense personnellement que la personne a oublié que dans quelques années, il y aura plus de personnes âgées et qu’il faudra bien sûr en prendre soin, cela signifie créer d’avantage de homes, avec évidemment tout le personnel nécessaire à leur bon fonctionnement.

De plus, ce n’est pas en supprimant des places de travail que les assurances baisseront leur prix. Il existe sans aucun doute d’autres moyens et j’espère que nos têtes pensantes les trouveront sans que la population des classes faibles et moyennes en souffre.  Enfin, pour que des idées comme celle-ci ne puissent pas faire leur chemin, j’invite les lectrices et les lecteurs à aller élire et voter quand nous avons la possibilité de le faire.

 

 

Texte de Gaël Bourgeois
Le Nouvelliste du 19 décembre 2004


Comment la Suisse commence à ressembler à l'Allemagne des années 30


Passant souvent sur le site de l’UDC pour lire les nombreux communiqués de presse qu’ils envoient et m’inquiéter de l’état toujours plus dégradé de la démocratie, un récent communiqué de l’UDC attira toute mon attention.

Et c’est ainsi que j’apprends que l’UDC dénonce l’article 261bis du Code pénal (normes contre le racisme et l’antisémitisme) comme étant un « loi muselière », contraire à la liberté d’expression. Cette expression de loi muselière concernant cet article était déjà visible sur les sites de partis ultranationalistes d’extrême-droite (Démocrates suisses, Parti des Suisses Nationalistes, …). L’UDC n’a rien inventé, elle ne fait que reprendre un terme et un combat qui passait inaperçu aux vues des forces politiques peu crédibles qui le défendait. Et fière de sa trouvaille la voilà fière de déclarer : « Le peuple suisse a pu faire dix années d'expérience avec l'article contre le racisme. Il a sans doute compris aujourd'hui que cette disposition avait surtout des effets négatifs. ».

Pourquoi donc aujourd’hui aller à l’encontre de cet article si ce n’est que l’UDC se sent elle-même restreinte dans sa propre liberté d’expression et qu’elle aimerait pouvoir aller encore plus loin dans la propagation de la haine et la discrimination, sans risque pénal ? En d’autres termes, elle voudrait devenir clairement raciste, mais est, pour l’heure, obligée de jouer avec cette limite. En effet, cet article ne me dérange pas le moins du monde et ne dérange pas l’immense majorité de la population suisse, car elle ne craint rien, n’étant ni raciste, ni antisémite.

En parlant de discrimination, pour ne pas dire ségrégation, comment qualifier la demande du député UDC au grand Conseil valaisan, demandant un moratoire pour les naturalisations de musulmans ? Mettre à l’index un partie de la population sous prétexte de sa religion est que je sache une discrimination. Sachez que l’islam ne renferme pas que des terroristes ou des extrémistes et que toutes les religions connaissent leurs lots d’intégristes. Alors pourquoi dénoncer ailleurs ce qui existe partout, pour d’autres raisons que la pure ségrégation.

Nous voici arrivés au stade où l’UDC révèle de plus en plus sa vraie nature d’extrême droite. Après les paroles et les insinuations, les actes ! Et quels actes, nous venons d’assister en Valais au premier vote antimusulman, proposé par l’UDC et voilà, qui tout à coup m’inquiète sérieusement et n’est pas sans éveiller chez moi un certain rappel de mes cours d’histoire parlant d’une époque où l’Allemagne votait les premières lois antijuives…

Gaël Bourgeois,
Président des Jeunesses Socialistes
Du Valais Romand (JSVR).

 

 

Texte de Gaël Bourgeois,
Le Nouvelliste du 19 décembre 2004


Lettre ouverte à Monsieur Jean-Pierre Robyr, suite à son courrier des lecteurs intitulé « L’opportunité du racisme ou de la xénophobie » paru dans le Nouvelliste.


Monsieur Robyr,

Après une brève explication de vocabulaire sur les termes de racisme et de xénophobie, vous nous expliquez qu’après tout, être raciste ou xénophobe est tout à fait normal étant donné que nombre de raisons nous pousseraient à le devenir. Hormis le fait que vous justifiez cette manière de penser (qui je me permets de vous le rappeler est punissable selon le Code pénal), vous osez prétendre que cela est normal au vue du nombre d’étrangers emprisonnés, condamnés ou impliqués dans des affaires troubles.

Monsieur Robyr, plutôt que d’avaler, sans réfléchir plus avant, les chiffres donnés par l’UDC (70% d’étrangers dans nos prisons), je vous suggère d’utiliser votre intelligence (très développée, je n’en doute aucunement) pour utiliser un autre chiffre. Ce chiffre même qui vous expliquera sans détour que seuls 0,6% des étrangers ont été inquiétés par la justice. Du coup, la xénophobie (haine contre les étrangers) représente une généralisation intolérable, car partant d’une infime minorité, vous (et bien d’autres) vous permettez d’englober l’intégralité des étrangers, soit les 99,4% de personnes étrangères qui jamais n’ont connu le moindre problème juridique.

A l’heure où l’UDC remet en cause la norme contre le racisme et l’anti-sémitisme, comme étant une entrave à la liberté d’expression [!!] (cf. communiqué de presse de l’UDC suisse), ce qui jusqu’à présent n’était le fait que de quelques petits partis ultranationalistes d’extrême-droite, je trouve fort inquiétant que l’on puisse en arriver à justifier cette « philosophie » ne visant qu’à la discrimination et à la propagation de la haine contre certaines ethnies, mais qui reste fort heureusement interdite (et à raison, étant donné les nombreux exemples historiques nous montrant les résultats d’une trop forte propagation de cette idéologie malsaine).

Dans l’espoir qu’à l’avenir vous regarderez à deux fois un chiffre avant de tirer certaines conclusions et que vous défendrez une loi demandant l’égalité et la justice, je vous prie d’agréer, Monsieur Robyr, mes salutations les meilleures.

Gaël Bourgeois,
Président des Jeunesses Socialistes
Du Valais Romand.

 

 

Texte de Mathias Reynard
Le Nouvelliste du 9 avril 2004


PS : quelles contradictions ?

M. Logean (JUDCVR), dans son courrier du 29 mars nous fait un brillant exposé sur les contradictions du PS. Celui-ci commence par citer des personnalités socialistes en essayant de démontrer que le PS agit en défaveur du peuple suisse. Or sachez, M. Logean, que les Jeunesses Socialistes Suisses ont demandé, le 12 octobre 2002, la démission de MM. Leuenberger et Gygi (Directeur de la Poste). Cette année, le Comité Directeur du PSS a d’ailleurs fait de même pour ce dernier.

Vous affirmez ensuite que le PS est la cause de la délocalisation. Devrais-je vous rappelez que nous soutenons fermement l’initiative « Services Postaux pour tous » ? Vous nous accusez également d’être responsables de pertes d’emplois. Or l’UDC est le premier parti à suivre les lobbys des banques privées en offrant un soutien sans faille au secret bancaire. Celles-ci n’hésitent pourtant pas à renvoyer des milliers d’employés par année alors qu’elles dégagent des milliards de francs de bénéfices. L’UDC soutient également la libéralisation de La Poste tout en étant consciente que ceci provoquera encore une fois des milliers de licenciements.

Vous nous rappelez ensuite que les finances fédérales et cantonales sont dans le rouge. Vous assurez que ceci est dû à notre « système d’arrosoir ». Or c’est bien votre parti qui soutient avec fermeté le paquet fiscal. Pourtant, celui-ci amènera des charges excessives sur les cantons. De plus, vous osez vous poser en défenseur de la classe moyenne. Mais à nouveau, le paquet fiscal ne représente qu’une baisse importante d’impôts pour les hauts revenus et non pour les gens en ayant besoin. Vous affirmez donc que le PS est trop dépensier. Or je juge plus important de placer de l’argent dans des assurances sociales, des projets écologiques ou encore la formation plutôt que dans des autoroutes et l’armée.
Monsieur, nous ne défendons en effet pas le même idéal. Je me bats également pour mon pays, mais pour une Suisse ouverte, tolérante et solidaire. Une Suisse résultant de l'apport des différentes cultures qui ont fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui.

 

 

Texte de Gaël Bourgeois,
Le Nouvelliste du 15 mars 2004



Le choix entre populisme et démagogie

Monsieur Logean (JUDCVR) dans son courrier du 28 février (Pompiers pyromanes) tente de démontrer que le Parti Socialiste se contredit dans ses positions
.La gauche demande en effet l’introduction d’un salaire minimum de 3’000Frs. Cela pour une raison assez simple, car si Monsieur Logean l’ignore, il existe encore, dans notre pays, de nombreux Working poors  ces travailleurs qui ont un emploi à plein temps, mais qui ne gagnent pas suffisamment pour vivre dignement. Quant au chômage, serait-il nécessaire de rappeler que l’UDC soutenait la réforme de l’assurance-chômage, qui baissait les prestations accordées aux personnes ayant perdu leur emploi (baisse, entre autre, des indemnités de 520 à 400 jours).
Mais poussons la réflexion un peu plus loin… Le PS est accusé de contradictions, qu’en est-il de l’UDC ? Regardons ses positions et ses derniers mots d’ordre : L’Union Démocratique du Centre a basé une grande partie de sa campagne pour les dernières élections fédérales sur le budget de la Confédération, en expliquant en long et en large, que des économies étaient nécessaires, que les finances fédérales devaient être saines. Et que nous dit l’UDC lors de la votation sur Avanti (qui prévoyait d’injecter des milliards dans des routes). Elle nous dit de voter OUI, oui à des dépenses stupides et irréfléchies qui auraient coûté des milliards à la Confédération.

Continuons : L’UDC prétend donner des solutions pour les économies fédérales, alors qu’elle soutient le paquet fiscal, qui ne fait que déplacer certaines charges de la Confédération aux cantons (et qui représenterait une catastrophe financière pour un canton comme le Valais) ; quant aux baisses d’impôts prévues, elles ne concerneraient que les familles les plus aisées et non celles qui en ont le plus besoin (bas et moyens revenus).
Mais toujours plus fort, l’UDC se pose en défenseur des rentiers AVS, des retraités. Et là encore, ce parti populiste soutien la 11ème révision de l’AVS, qui baisse le pouvoir d’achat des retraités, augmente l’âge de la retraite des femmes, supprime une partie des rentes de veuves, j’en passe et des meilleures.

Ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres (2ème révision de la LaMal soutenue par l’UDC, qui aurait débouché sur une catastrophe pour les assurés, mais qui a fort heureusement été enterrée par le parlement). Comme dit l’expression consacrée « C’est l’hôpital qui se moque de la charité », car quand on voit que ces critiques qui émanent d’un représentant d’un parti qui en quelques mois a soutenu, avec énormément d’aplomb, des dossiers allant à l’encontre totale de son programme, on ne peut que doucement sourire.
Alors Monsieur Logean, plutôt que de dénoncer les pseudo contradictions d’un parti qui défend la population et ses idéaux au plus proche des ses convictions, je vous invite, avant de jouer la carte du populisme et de la démagogie, à vous poser certaines questions sur votre propre mouvement.

 

 

Texte de Gaël Bourgeois,
Le Nouvelliste du 28 octobre 2003



Les leçons de civisme de l'UDC

L’Union Démocratique du Centre se pose comme l’unique parti défenseur de la démocratie directe suisse. Mais sait-elle ce qu’est une démocratie et participe-t-elle de manière judicieuse à notre brillant système politique suisse ? Deux exemples tendent à démontrer que l’UDC parle plus qu’elle n’agit sur le sujet.
En effet, durant l’été, elle décide qu’une décision du Tribunal Fédéral (la plus haute instance judiciaire du pays) n’est pas fondée. Je présume que les mentors de l’UDC sont certainement plus experts que nos Juges Fédéraux sur les questions de droit constitutionnel. Rappelons à l’UDC qu’il y a trois pouvoirs en Suisse (comme dans toutes les démocraties) et que ces pouvoirs ne doivent pas être mélangés. De plus, ce n’est pas parce qu’une décision judiciaire ne leur convient pas que ce parti pourrait se donner le droit de critiquer le verdict du TF. Remettre en question cet arrêté, c’est remettre en question la démocratie helvétique.

Deuxième exemple, certainement plus parlant, celui des élections du 10 décembre au Conseil Fédéral. Une démocratie permet de faire un choix entre différents partis, ayant le bon sens de présenter différents candidats. Or l’UDC, en donnant un exemple de démocratie stupide, donne le choix suivant à l’Assemblée Fédérale : « Vous élisez Blocher ou nous quittons le Gouvernement ! ». C’est un modèle parfait de consensus et de dialogue, si nécessaire à la Suisse !! On me rétorquera que si l’UDC présentait d’autres candidats, l’Assemblée Fédérale ne choisira pas leur richissime Blocher. Mais l’histoire a prouvé que ce ne sont pas toujours les candidats officiels qui sont élus (Christiane Brunner ou Liliane Uchtenhagen pour le PS) et que les partis en question n’ont pas quitté le Conseil Fédéral pour autant. Mais le Parlement n’a cette fois-ci pas le choix : Si elle donne un deuxième siège à l’UDC, elle ne pourra pas élire un représentant modéré. L’UDC doit donc jouer la carte de la logique et présenter d’autres candidats officiels en plus de Samuel Schmid et Christoph Blocher.

 

 

Texte de Gaël Bourgeois,
Le Peuple Valaisan du 17 mai 2002



Roch face à l'éducation

Plusieurs décisions importantes, ayant de lourdes conséquences sur la jeunesse, ont été prises par le Conseiller d'Etat en charge de l'éducation, à savoir, M. Claude Roch. Ce dernier a ainsi commencé par réajuster le budget destiné à l'instruction valaisanne. Il s'agira de 13 millions, ni plus ni moins, qui seront retirées de l'enseignement, de manière à réaliser des économies pour équilibrer le budget cantonal. Le PDC a même été jusqu'à proposer la suppression des bourses, de manière à économiser et à rétablir des comptes soi-disant catastrophiques. Il serait intéressant de signaler que les comptes 2001 se sont soldés avec un bénéfice de 22,5 millions de francs, soit le meilleur résultat sur l'ensemble des cantons romands.
Mais Monsieur Roch ne s'arrête pas en si bon chemin : il décida d'augmenter le nombre moyen d'élèves par classe de 20 à 21 dans les grands centres, ce qui engendre des fermeture de classe et donc des licenciements (5 à 6 enseignants seront renvoyés à la fin de l'année scolaire sur l'ensemble du canton). Il serait de bon ton de rappeler à M. Roch, qu'il est censé défendre la jeunesse, pour que le système scolaire valaisan continue à progresser. Le Département de l'éducation n'est pas Nestlé : il ne s'agit pas de "dégraisser" lorsque cela coûte trop cher... Mais peut-être craint-il que les jeunes se cultivent et se forgent une opinion critique face au pouvoir politique en place.