L’ombre du bébé-mouette plane sur le palais fédéral

Dans sa quête d’une réponse, la Rédaction du Bureau audiovisuel francophone a eu l’occasion de prendre contact, la semaine dernière, avec le secrétariat du Département fédéral de l’Intérieur, duquel dépend l’Office de la Culture:

Une fois en ligne, on nous rappelle poliment que le musée des Beaux-Arts de Berne dépend du canton et de la commune, mais en aucun cas de la Confédération. Nous rétorquons que le nom du Conseiller fédéral Pascal Couchepin figure tout de même dans la colonne des personnalités accordant leur "haut patronage" à l’exposition Mahjong.

M. le Conseiller est à Locarno et ne peut pas répondre avant lundi, nous assure-t-on (lundi nous apprendrons que M. le Conseiller fédéral est en vacances jusqu’à lundi…). Nous n’en demandons pas tant, mais exprimons tout de même le souhait de parler à un responsable de la communication ou du service de presse, dans l’espoir d’avoir un début de réponse. Après un certain temps d’attente, nous finissons par atterrir chez un M. Urs Staub, Chef de la Section Art et Design de l’Office de la Culture, homme charmant au demeurant et qui nous consacrera une généreuse part de son temps si précieux.

M. Staub, qui n’a pas vu, faute de temps, l’exposition en question, nous apprend que M. le Conseiller fédéral Pascal Couchepin n’a pas eu le temps de la voir non plus (information corroborée par M. Jean-marc Crevoisier, porte-parole de M. Couchepin) -ce qui peut parfaitement se comprendre- mais a néanmoins donné personnellement son accord audit patronage. "Il est tout à fait justifié que M. Couchepin donne son patronage pour un tel évènement", affirme M. Staub. 

On comprend volontiers qu’un personnage de l’envergure d’un Conseiller fédéral ait d’autres chats à fouetter que de visiter toutes les expositions de France et de Navarre (et, accessoirement, de Berne). Néanmoins, on peut regretter que ledit Conseiller fédéral soit à ce point mal conseillé qu’on le laisse, sans autre forme d’avertissement, lier son nom et sa qualité de chef d’Etat à une représentation directe d’un acte de violence caractérisé sur un foetus ou prématuré humain et sur un animal.

M. Uli Sigg est de retour en Suisse et doit encore nous rappeler.

5 réponses à L’ombre du bébé-mouette plane sur le palais fédéral

  1. ducon dit :

    On te laisse le droit de t’exprimer ici …..
    Alors laisse les autres en faire autant.
    Ta liberté s’arrete où commence celle des autres … et ça te dérange ??
    Consulte un psychiatre et n’encombre pas les palais de justices avec tes idées d’intello raté !!!
    C’est juste un petit mot pour voir si tu as les couilles aussi grosses que ta langue pour l’afficher !!!

  2. AR dit :

    Duos habet et bene pendentes.

    Cherche pas à comprendre ducon, c’est du polonais…

  3. Luc dit :

    Ducon porte bien son nom en effet. La forme est au niveau du fond :)

    Moi, je vous dis Bravo!

  4. DF dit :

    Enfin pour répondre à l’indignation qu’on eu certaine personne en apprenant qu’une classe d’enfant a été choquée à la vue de l’oeuvre, je réponds ceci :

    Tout amateur d’art c’est pertinemment que l’art contemporain n’est pas facilement abordable, il demande une connaissance parfaite de l’artiste, de ses motivations et du pays de l’artiste (le plus important) pour en comprendre ses rouages. L’art contemprain est aussi souvent constestataire donc souvent choquant, improbable, insolite, dérangeant, absurde. On ne montre pas cela à des enfants, la il en va de la responsabilité du professeur accompagant !

    Qui veut déposer une plainte contre le professeur accompagnant ? La plainte sera déposée.

  5. Jules dit :

    DF ! créons ensemble le BOF, et le BOF déposera la plainte !

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