La réponse du BAF au quotidien Le Temps

La réponse du BAF qui devrait être publiée demain dans les colonnes du Temps selon ce que nous a assuré son rédacteur en chef, M. Roth:

"Le Temps affirme que nous avons déposé plainte avant d’avoir vu l’oeuvre du musée. C’est inexact (erreur que Le Temps est seule à faire avec le Blick). Nous avons examiné les photos du catalogue de la Biennale avec des amis médecins et juristes, avons annoncé notre intention de poser plainte samedi, puis mis notre projet à exécution lundi, soit plus de 24h après notre visite au musée. Cette plainte a été déposée une semaine après que les autorités du musée, de la ville et du canton de Berne, de la Confédération et M. Uli Sigg aient refusé (censure?) de nous donner des réponses claires (v. toutes les interviews sur www.bafweb.com). Si quelqu’un n’a pas vu cette exposition, c’est M. Couchepin, ce qui ne l’a pourtant pas empêché de lui concéder son « haut patronage ».

Le Temps prétend que l’exposition de la Biennale n’a suscité aucune réaction. C’est inexact. Charis Dunn-Chan, de la BBC, dit, dans son article du 17 juin 2001, que les visiteurs « couraient vers la sortie ».

M. Uli Sigg prétend que nous militons dans une association pro-life fondamentaliste. C’est inexact. Nous avons effectué un stage de 4 mois dans une association d’aide aux mères en détresse où, en fait de fondamentalistes, nous n’avons vu qu’une bande de gentils suisse-allemands essayant tant bien que mal de combler les lacunes de l’Etat en matière d’assurance maternité. Ce stage nous a permis de comprendre la souffrance des femmes, souffrance ignorée par le musée qui expose des oeuvres pouvant être particulièrement traumatisantes envers celles qui ont connu une fausse-couche ou perdu un enfant. Il m’apparaît bien moins « fondamentaliste » de vouloir aider les femmes que de couper des tête de foetus et de feindre ensuite de ne pas voir où est le problème. Nous ne sommes actuellement affilié à aucun parti, aucune association sinon la nôtre, le Bureau audiovisuel francophone.

Le fait de s’intéresser à notre appartenance passée aux jeunesses udcvr, sans s’intéresser aux raisons pour lesquelles nous n’y sommes plus, relève de la manoeuvre et de l’entreprise de discrédit dans le seul but de s’épargner le devoir de nous écouter. Si Le Temps fait une telle campagne contre nous et un tel tapis rouge à M. Uli Sigg, c’est pour une raison bien simple, il lui appartient. M. Sigg, vice-président du groupe Ringier, détient, en association avec Edipresse, 82% (v. ici aussi ndlr) du capital du quotidien".

Dans la mesure où cette tribune sera publiée intégralement nous pouvons parler de rapport serein avec la rédaction du quotidien genevois.
Nos rapports avec celle du Blick (100% Ringier) ont été autrement plus tendus, le rédacteur en chef qui a commencé par nous raccrocher au nez (mais qui nous a rappelé) nous a refusé tout droit de réponse ou de correction. De la censure pure et simple de la part d’un groupe financier qui considère l’information comme une propriété privée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *