Dans son article du jour, le quotidien bernois Der Bund reprend les accusations lancées par le Blick concernant les liens du BAF avec des islamistes extrémistes genevois, pour conclure en fait que le seul véritable extrémisme est celui des fondamentalistes chrétiens. Nous mettons le quotidien au défit de trouver un seul cas de "terrorisme chrétien" d’ici à la naissance de la Confédération en 1291.
Si réactions inconsidérées il y a eu, lesquelles nous condamnons à même titre que les menaces et insultes qui nous ont été adressées par certains "défenseurs de la liberté de l’art extrémistes", doit-on considéré qu’elles sont du fait de ceux qui ont exposé une oeuvre dérangeante, dans le but avéré, de leur propre aveu, de "secouer" et de "choquer", ou de celui qui veut justement que cette oeuvre soit retirée pour éviter de traumatiser les esprits fragiles et instables.
Deux poids, deux mesures.
Le plus surprenant là-dedans, c’est que le quotidien Der Bund n’appartient pas à Ringier mais au groupe NZZ. Nous plaisantons, bien sûr, depuis 2004, Ringier et NZZ sont une seule et même entreprise pour tout ce qui concerne l’imprimerie. L’entreprise s’appelle Swiss Printers AG et est entre les mains de la Ringier Print Holding AG à hauteur de 70%…
Pour vous aider à comprendre comment on arrive à un tel monopole sans que la Commission de la concurrence (Comco) ne réagisse, nous vous dirons que les 30% restants proviennent des compagnies que le groupe NZZ a apporté dans la fusion de Swiss Printers AG, à savoir: Zollikofer Druck AG et NZZ Fretz AG, toutes deux à 70% propriété de Ringier. On vous laisse méditer là-dessus. D’ailleurs Bund en français ne veut-il pas dire fédération?
Nous allons finir par croire que nous sommes le dernier "journaliste" (pseudo-journaliste, M. Jeannerat nous ayant aimablement fait remarqué que nous n’avions pas de "carte de presse". Etant donné qu’il faut bosser chez Ringier pour en avoir une, effectivement, on est pas près de l’avoir…) de Suisse qui n’a pas le logo de Ringier sur sa fiche de paye!
Info Tam-Tam, merci à Labigmouche
C’est en effet très gentil d’ « éviter de traumatiser les esprits fragiles et instables »
Mais je ne me reconnais pas dans ce portrait et je pense qu’un monsieur qui fait de la découpe nécro est certainement plus fragile et instable que ceux qui protestent.
La culpabilisation par les imbaciles des médias, çà sufit..
Labigmouche, on se paie des lorgnons et on regarde sur der Bund!
«Hunderttausende haben das Werk bis heute gesehen, ohne dass es zu Klagen gekommen wäre. Entgegen der Behauptung von Adrien de Riedmatten sind in Bern keine Schulkinder vor dem Werk in Tränen ausgebrochen. »
Laut Matthias Frehner ist auf der Homepage von de Riedmattens Presseagentur nicht nur diese Falschmeldung nachzulesen. Sie enthalte ausserdem zahlreiche Ehrverletzungen, weshalb nun auch die Verantwortlichen des Museums Strafanzeige gegen de Riedmatten erwägen würden.
Traduction (pardon pour l’ortographe et la grammaire… clavier anglais et langue maternelle autre que le francais)
« des centaines de milliers ont vu l’oeuvre jusqu’à aujourd’hui sans qu’il y ait eu de plaintes. Contrariement a l’affirmation de AdR il n’y a pas eu de classe d »ecoliers qui s’est mise à pleurer »
A dire de Matthias Frehner, sur le site de l’agence de presse (!) de Riedmatten il n’y aurait pas que cette fausse informatin. Sur la page sont aussi presentes diverses affirmations qui representent des delits contre l’honneur. Pour cette raison, les responsables du musee seraient eux aussi en train de penser à porter plainte contre de Riedmatten.
le combat pour la verite n’est pas aussi evident que ca…
Maiabee
On répondra à M. Frehner que ce n’est pas nous qui sortons cette histoire d’écolier mais Mme Gilgen http://www.bafweb.com/508032-1.wma. M. Frehner devra se lever tôt pour trouver des atteintes à l’honneur.
Il n’est pas étonnant que quelqu’un qui se sent censurer par la justice, se croie diffamé par la vérité.