La vérité qu’il n’y aura pas dans Le Temps d’aujourd’hui

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Dans son interview d’hier dans Le Temps, M. Uli Sigg dit qu’il faudrait chercher à "mieux connaître" l’"individu" qui  osé déposer plainte. Nous vous proposons de mieux connaître M. Uli Sigg. Cliquez sur l’image!

Bafolución!

4 réponses à La vérité qu’il n’y aura pas dans Le Temps d’aujourd’hui

  1. déclic tessinois dit :

    ça se commente tout seul, n’est-ce pas?

  2. Jacques dit :

    Quelle étrange idée : « mieux connaître l’individu qui a osé porter
    plainte » !
    Cela sent la gestapo à plein nez et j’espère que le webmaster du site
    ne sera pas réveillé à l’aube pour un interrogatoire musclé.
    Décidément, tout ce beau monde se comporte en gens de peu.
    Ah, je relis mon post et je me demande si çà sent davantage la
    gestapo ou la police stalinienne ?
    À moins qu’il ne s’agisse de la police chinoise ?
    Le pire étant peut-être le consensus mou helvétique qui semble régner
    parmi les prétendues élites ayant perdu leur simple bon sens.
    Il me semble que les jeunes diraient que ces « beaux messieurs-dames »
    marchent à coté de leurs pompes !

  3. w d dit :

    Permettez que je considère que M. Sigg n’a pas totalement tort. On a toujours intérêt à mieux connaître les individus, et en particulier les individus « qui osent ». Ainsi, lui, par exemple. Je m’en étais fait une image complètement erronée, avant d’en découvrir davantage à son sujet… Comme on va le constater :

    La toute première fois que j’ai entendu parler du Mouettus de M. Xiao Yu, j’ai pensé qu’une telle chose avait séduit un collectionneur de guillotines et de potences, passant ses soirées, assis sur une chaise électrique, à se tripoter en rythme avec le visionnement de vidéocassettes d’exécutions capitales…

    Bref, un type riche et pathologiquement pervers, à qui sa fortune permettait les plus malsains caprices, tout en le mettant à l’abri de l’internement préventif.

    Ce n’est que par la suite que j’ai appris que l’hypothétique maniaque était, en réalité, un homme d’affaires helvétique, que le per… présumé était un ancien ambassadeur, que cet onan… supposé se targue d’être le plus grand collectionneur au monde d’art chinois contemporain et que le Mouettus lui-même, est une oeuvre d’art. Voire un chef d’oeuvre du train où va la promotion médiatique qui en faite !

    Ce parcours non conventionnel m’a conduit à soulever une question essentielle que je n’ai vue traitée nulle part, dans tout ce que j’ai lu sur le sujet. Puisque le Mouettus est une oeuvre d’art – ce qui était loin d’être évident a priori -, qui donc décide souverainement de la qualité d’oeuvre d’art attribuée à quelque chose ? Pour ne pas dire à n’importe quoi…

    Suffit-il de s’autoproclamer artiste pour produire, chaque matin, une « oeuvre d’art » ressortissant aux fibres alimentaires et créatrice de M. Piero Manzoni ? Ou a-t’on besoin, par surcroît, de la certification d’un ex-diplomate éclairé ? Ou, à la grande rigueur, suffirait-il d’un amateur éclairé mais non diplomate ?

    Ces questions sont importantes, parce que des réponses qui leur seront données dépend à l’évidence l’avenir d’une quantité de gens qui, jusqu’à présent, se voyaient trimer jusqu’à l’âge de la retraite en usine, en camion, en bureau, en hosto, voire en discothèque (DJ, serveuses, videurs, gogo girls, plongeurs, dames pipi, j’en passe)…

    En imaginant que je produise un montage, en bloc d’acrylique, de vulves excisées, prélevées sur des cadavres de gosses africaines mortes de septicémie, est-ce que j’aurai fait oeuvre de création artistique, au sens Sigguien du terme ? Non ? Et pourquoi cela, je vous prie ? Si j’ajoute que c’est un acte citoyen visant à dénoncer les mutilations sexuelles, je récupère tout ou partie de mes chances ?

    Ne vous fatiguez pas à chercher, je sais que mon Excicube serait sans rapport avec une oeuvre d’art.

    Pour cette élémentaire raison que le Mouettus n’en a pas non plus. Contrairement à ce que tout le monde, ou presque, feint de croire.

    Le Mouettus est la fruit de l’imagination morbide d’un cerveau détraqué. Comme l’est une éphémère sculpture en purée de pomme de terre, façonnée à la petite cuillère par un pensionnaire d’asile psychiatrique. Ni plus, ni moins, la marge d’improvisation du déséquilibré (n’) étant limitée (que) par les matériaux dont il sait pouvoir disposer.

    Et alors…, direz-vous, M. Sigg, dans tout cela ?

    Et bien, M. Sigg, je me plais, désormais, à l’imaginer comme un amateur de canular – et même de Gross Kanular, on peut le déplorer – se tordant de rire dans son coin, et prenant place dans la grande lignée des mystificateurs qui furent à l’origine du drame poldève, du précurseur Hégésippe Simon, des mémoires d’Hitler, de Boronali et des lettres de Cléopâtre à Caton.

  4. Jacques dit :

    Parmie les oeuvres d’art exhibées sur scène, il faut citer ces dames en train d’uriner. On est décidément dans le pipi-caca et l’interlocuteur précédent a raison : Monsieur SIGG est comme un gosse attardé. L’ennui, c’est qu’il a d’ largent, beaucou d’argent et que les niais suivent comme des moutons.

    Je remercie Bafweb d’avoir enfin lancé la hache de guerre au bon endroit pour que çà commence à bouger dans Landerneau (ou en Suisse)

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