Méthodes policières: Notre réponse au Matin Dimanche

M. Favre veut à tout prix nous tailler un costard d’Ayatollah. Découper cette tête anonyme pour la recoudre sur l’étiquette pré-formatée « fasciste AOC » aux exigences d’une pensée exagérément simplifiée.

Pour ce faire, M. Favre a omis sciemment, à côté de notre critique « virulente de la gauche », de mentionner nos réflexions non moins virulentes à l’encontre de la droite libérale.

Au chapitre des « délits de liens » -n’importe qui n’est-il pas libre de nous mettre en lien d’ailleurs?- nous sommes étonnés de voir que M. Favre n’a pas tiqué devant le fait que nous sommes, et ce depuis des mois, en lien sur l’excellent site de l’union patronale des juifs de France (UPJF); un hasard?

M. Favre a commencé à appeler nos connaissances pour les interroger sur notre vie privée. Quand nous l’avons eu au téléphone, les questions se sont faites si pressantes, le ton si agressif, que nous avons été contraint de révéler des détails de notre intimité, de notre santé, de notre vie sexuelle même, histoire de « lâcher un peu de lest » dans l’espoir d’apaiser notre interlocuteur. Après nous avoir demandé à plusieurs reprises si nous voulions devenir trappiste (?), si nous appartenions à l’« aire psychologique »  de quelque grand nom de l’antisémitisme français des années 30, M. Favre, après 2 heures d’entretien a exigé d’une voix forte que nous lui disions si « à la fin, oui ou non, nous étions un ‘facho’ ». Nous lui avons répondu que non et que, nonobstant notre réel désir de le satisfaire, nous ne pouvions lui mentir.

Cette façon de faire relève plus des méthodes policières que journalistiques, et nous sommes navré de constater qu’un journaliste qui a un tel amour de la vérité vissé au corps en omette une, capitale mais dérangeante celle-la, M. Uli Sigg est le vice-président du groupe Ringier.

Adrien de Riedmatten
rédacteur en chef BAF

PS. Et, évidemment, nous nions avoir été "séduit dans notre jeunesse" (non mais, nous ne sommes pas celui que vous croyez) par qui ou quoi que ce soit, surtout en Valais, pays splendide au demeurant, où nous n’avons passé qu’une faible proportion de ladite jeunesse. Il faudra donc trouver autre chose pour écraser l’ignoble jacquerie de ces pouilleux de bloggeurs.

Les médias au peuple!

Bafolución!

2 réponses à Méthodes policières: Notre réponse au Matin Dimanche

  1. jacques dit :

    J’ai, dans un autre commentaire, souligné que les méthodes utilisées par un grand nombre de journalistes, en France aussi bien qu’en Suisse, relevaient des plus pures méthodes marxistes.
    Tout y passe : l’amalgame, l’intimidation, le dénigrement, la disqualifation par l’insulte, l’utilisation de termes flous (facho).
    Cela mérite deux choses :
    – Le mépris tout d’abord poour les méthodes qui dénotent la faiblesse intellectuelle et la servilité ;
    – De vigoureuses ripostes (la Vérité vous rendra libre) authentiques et indiscutables.

    À cet égard, j’ai indiqué la méthode Philtre qui permet de qualifier une information :

    http://www.m-r.fr/accueil.php

  2. jacques dit :

    Ah oui … je viens de lire le papier de Monsieur FAVRE et je dois dire que dès les premières lignes, l’insuffisance de culture de ce monsieur est frappante; on croirait lire un jeune stagiaire. Qu’un faiseur de ligne écrive « Il suffit pour s’en rendre compte de se rendre sur le site Internet du Bureau audiovisuel francophone … » n’est au fond, pas trop surprenant puisque, semble-t-il la volonté de nuire prime la recherche de l’information correcte. Il suffit pour S’EN RENDRE COMPTE DE SE RENDRE COMPTE … etc.
    Je trouve le webmaster de Bafweb bien gentil de répondre aux questions de ce Monsieur l’inquisiteur (tiens, il n’est pas catholique) qui mérite sans doute de revoir ses polycopiés (à moins qu’il n’en ait pas).
    Ses insinuations sont si ringardes, ses sous-entendus si éculés que j’ai failli en pleurer. Mais au fond, çà n’en vaut pas la peine. M. Favre, désigné pour porter l’estocade dominicale au Bafweb, s’est emmélé dès les premières lignes et le voilà gisant … dans les lieux communs.

    C’est à se demander qu’elle tête on lui a greffé sur le corps ?

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