La clique christophobe raëlienne se fend d’un communiqué pour souhaiter le Goncourt à l’écrivain Michel Houellebecq, qui aurait reconnu que la philosophie Raëlienne "est adaptée aux temps modernes, à la civilisation des loisirs, elle n’impose aucune contrainte morale et, surtout, elle promet l’immortalité"; ça fait un peu téléachat, mais s’il le dit…
"Enfin un intellectuel français ose dire publiquement, s’exclame le communiqué, "qu’il trouve Raël sympathique" et que "ses idées sont intéressantes"". "Je n’ai jamais aimé la manière méprisante et suspicieuse dont, en France, on parle des sectes", ajoute Houellebecq par voie de citation.
Que l’intelligentsia de gauche se trouve des affinités avec les pires escrocs intergalactiques ne nous étonne en rien, prendre le peuple de haut, lui promettre des lendemains qui chantent (ou la lune, ou Bételgeuse, c’est kif-kif), s’en mettre plein les fouilles sur le dos de la crédulité universelle, c’est finalement bonnet blanc et blanc bonnet.
En ce qui nous concerne, l’enthousiasme Houellebecquien pour les fanas de la soucoupe volante est plus la reconnaissance d’une secte – la rive gauche – envers une homologue à peine plus exotique, que la prise de position libre et éclairée d’un "intellectuel" envers une "philosophie".
On pardonnera beaucoup à Houellebecq en raison d’une lourde dépression et surtout en souvenir d’un moment de bravoure, en 2001: "La religion la plus c…, c’est quand même l’islam", il était bien placé pour le savoir, sa mère s’était convertie à l’Islam (attaqué par pour injure raciale et incitation à la haine par la Ligue française des droits de l’homme, il fut acquitté, l’islam n’étant pas considéré comme une race).