USA: Le monde du porno milite en faveur de la prostitution et du trafic sexuel

Le roi du porno américain, Philip D. Harvey (photo), poursuit l’administration Bush en raison de sa politique anti-prostitution, indiquant que la réduction du financement de l’USAID constitue "une infraction inconstitutionnelle à la liberté d’expression". Harvey, fondateur et directeur d’une des plus grandes entreprises de vente de marchandises pornographiques par correspondance du monde, est également le fondateur et le président de DKT International qui promeut l’usage de préservatifs et de l’avortement dans les pays en voie de développement, et joue un rôle important dans le contrôle des populations.

La U.S. Agency for International Development (USAID), sous l’administration Bush, indique que les organisations non gouvernementales américaines et étrangères (ONG), qui reçoivent des fonds de l’USAID, doivent adopter une politique "explicitement opposée à la prostitution et au trafic sexuel".

Le business de Harvey, Adam et Eve, a dépassé, en 2001 les 80 millions de dollars en sex toys et autres vidéos pornographiques. La DKT international est abondamment financée par de nombreux gouvernements qui pensent sincèrement qu’il s’agit de voler au secours des plus nécessiteux.

Les organisations anti-trafic craignent que cet apppui financier puisse être interprété comme un soutien pour Harvey dans sa lutte contre le gouvernement américain et ses positions envers la prostitution et le trafic sexuel. Gregory Carlin, de la Irish Anti-Trafficking Coalition (IATC) assure que le financement de DKT par le gouvernement irlandais ne signifie en aucun cas que la procédure entamée par Harvey est légitime: "Le gouvernement irlandais soutient la politique anti-trafic du gouvernement américain", a-til déclaré.

Etant donné qu’Harvey s’est présenté lui-même comme pourvoyeur de pornographie et promoteur de la prostitution, l’IATC a recommandé au gouvernement irlandais de réévaluer son soutien à DKT.

Pour sa part, Harvey pense que ses services le mettent à l’abri de toute critique. En 2002, il a résumé la nature du soutien international dont il est l’objet: "Les personnes clé en charge de la planification de la famille outre-Atlantique, même dans les gouvernements conservateurs, ne sont pas des types susceptibles d’être dérangés par des produits pornographiques. Après tout, ils sont dans le sex business eux aussi". Voilà qui en dit long sur l’essence même de certaine ONG.

Si la question de la prostitution est délicate et mérite d’être traitée avec beaucoup de discernememt, celle du trafic sexuel est très clair: Le trafic doit être éradiqué de la surface de la planète par tous les moyens, policiers et militaires si nécessaires. Le problème principal réside dans le fait que la distinction entre prostitution et trafic n’est jamais que théorique.

lsn

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *