Un autre état en Inde, l’état central de Chattisgarh, a annoncé qu’il n’imposera pas la norme controversée de deux-enfants-par-famille conçue pour limiter la croissance de la population indienne. Chattisgarh est le deuxième état, après son voisin Madhya Pradesh, à déclarer qu’il n’exigera plus l’adhérence à la norme 2-enfants pour les candidats aux élections locales. Raman Singh, ministre du Chattisgarh, a donné cette assurance dimanche à Mani Shankar Iyyer, ministre fédéral en charge des conseils municipaux et de village.
-> [illustration] La belle morale de la politique de restriction de la natalité par la force: "La menace des sous-hommes. Les criminels mâles ont en moyenne 4,9 enfants ; un couple criminel : 4,4 enfants ; parents d’enfants médiocres à l’école (3,5) ; la famille allemande : 2,2 enfants ; un couple dans les bons milieux, 1,9 enfants" de Otto Helmut, in Volk in Gefahr (Peuple en danger), Munich, 1937…
Ce changement de la part des ministres d’états est une réponse à la critique de la norme 2-enfants par les chefs du gouvernement fédéral, qui se sont opposés aux politiques employant la coercition ou les quotas pour limiter la croissance de population. Plusieurs états indiens ont décrété des lois interdisant aux familles avec plus de deux enfants de recevoir des prêts de logement, des emplois de fonctionnaires, ou l’accès aux écoles d’Etat pour leurs enfants.
La politique, fondamentalement raciste, de l’enfant unique appliquée par force de loi et de police, l’est, en Chine et en Inde, sur mandat de la très blanche ONU (UNFPA) et de l’IPPF (planning familial), fondé, comme nos lecteurs le savent par la délicieuse Margaret Sanger, LA référence en matière de contrainte démographique à destination de populations considérées comme "inférieures".
Voir l’art. de Libé.
lsn