La délinquance des filles est mal connue

Dans un ouvrage récent, Stéphanie Rubi décrit les stratégies d’adolescentes qui s’imposent dans la cité en s’appropriant les valeurs viriles. Elles assurent leur domination sur le groupe en se montrant fortes, décidées, violentes. Stéphanie Rubi reconnaît que la délinquance féminine ordinaire reste mal connue. «L’acte délictueux, surtout chez les filles, n’est pas une fin en soi mais une manière d’asseoir son autorité sur le groupe. Cette volonté d’appliquer la loi du plus fort concerne une toute petite minorité d’adolescentes qu’il est impossible de mesurer de manière générale. Tout dépend du quartier, de l’établissement scolaire. La loi du plus fort se développe là où il y a des failles.

Fondation Guile

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