Marche Blanche: La présidente dénonce l' »hostilité » du parti socialiste

cliquerA trois jours de la marche Blanche de Fribourg, la présidente Christine Bussat, bien connue des lecteurs fidèles du BAF, présente en exclusivité nationale les résultats d’une enquête effectuée auprès de tous les départements d’instruction publique (DPI) du pays.

Bonne nouvelle, à la question "Engageriez-vous des enseignants condamnés pour pédophilie?", tous les cantons ont répondu non. Tous? pas tout à fait puisque le canton de Berne n’a pas renvoyé le formulaire. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, un établissement de la ville de Bienne compte toujours parmi ses professeurs un individu déjà condamné pour pédophilie*.

Pour Christine Bussat, les résultats de cette enquête démontrent bien la nécessité d’une inscription définitive des crimes pédophiles au casier judiciaire: "Le problème est que les DPI ne tiennent pas compte des extraits de casiers judiciaires. Ils ne les demandent pas, justement sous prétexte que ce n’est pas suffisant, puisqu’après un certain temps c’est radié du casier. Donc, je peux m’imaginer que si l’initiative de Freysinger passait, certainement beaucoup plus de DPI demanderaient cet extrait de casier. Il n’y a pour l’instant que trois cantons qui le demandent".

Initiative utile donc, de toute évidence, mais dans les tiroirs de la commission juridique  du Conseil national depuis juin 2004. Une explication? "Elle a été très mal accueillie par le parti socialiste". Les lecteurs du BAF se souviennent en effet des obstructions opposées à cette initiative par le conseiller national socialiste Carlo Sommaruga en raison d’une distinction à faire, selon lui, entre pédophilie et "pédocriminalité"; entendre entre bien et mal. Distinction qui avait été qualifiée, en son temps, par la courageuse présidente de la Marche Blanche de "ramassis de conneries" (voire notre ancien dossier).

Christine Bussat ne s’explique pas les raisons de l’hostilité socialiste aux activités de la Marche Blanche: "Il y a eu quand même toute une époque, dans les années 60 ou 70, je ne dis pas que les socialistes prônaient la pédophilie**, on en était pas là, mais il y avait quand même une libéralisation des moeurs qui allait parfois assez loin… Ce n’est pas de la pédophilie, mais il y a quand même, malgré tout, peut-être une sorte de culpabilité, tout à fait normale, qui est difficile à avouer". De toute évidence, le lien culturel et historique entre le socialisme et la pédophilie que M. Sommaruga a tenté d’opposer à ce qu’il appelle la "pédocriminalité", n’a pas cessé d’être.

Pourtant loin d’être à droite, Christine Bussat ne peut s’épargner ce constat désolant: Les socialistes "sont en train d’entraver des choses qui peuvent quand même éviter des victimes au bout du compte". "Nous avons sollicité tous les partis cantonaux, c’est-à-dire toutes les sections locales et cantonales du parti socialiste, du PDC, enfin de partout, et nous n’avons eu quasi aucune réponse de la part des socialistes". A mille lieux de la modération de la présidente de la Marche Blanche, le BAF aurait tendance a comparer cela à de la complicité.

Un moyen? Descendre dans la rue! Rendez-vous est pris pour la marche blanche du 24 septembre à Fribourg, 15h30, rue de Locarno. Venez nombreux! (pour les autres dates, voir ici).

Entretien avec Mme Christine Bussat, présidente de la Marche Blanche suisse. A écouter absolument!

Ancien dossier BAF: Gauche vs Freysinger

IMPORTANT! N’oubliez de signer l’initiative populaire "Pour l’imprescriptibilité des actes de pornographie enfantine" et participez à la journée nationale de récolte de signatures du 19 novembre!

Le site de la Marche Blanche

* Soutenu par la majorité socialiste du conseil communal de l’époque.
**La présidente n’est pas si loin de la vérité, voir notre dossier sur les liens entre gauche et pédophilie (offline, disponible sur demande).

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