Il y a 440 ans: Le grand siège de Malte

Le 18 mai 1865, les 160 galères turques de Soliman le magnifique se présentent devant Malte. 30’000 combattants, 3 bâtiments-écuries, 11 naves de charge et 50 canons, de quoi faire une chouette émeute… En face, 800 chevaliers, 100 servants d’arme, 1350 soldats, 500 galériens, 9000 habitants de l’île prêts à se défendre.

Devant la menace imminente, le vieux Jean Parisot de la Valette, 71 ans, grand-maître de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, dit ‘de Malte’, sentinelle de l’Europe chrétienne, harangue ses troupes une dernière fois:
"Une armée formidable et une nuée de Barbares va fondre sur cette isle; ce sont, mes frères, les ennemis de Jésus Christ: il s’agit simplement de la Foi; et, si l’Evangile doit céder à l’Alcoran, Dieu, dans cette occasion, nous redemande la vie que nous lui avons déjà engagée par notre profession. Heureux ceux qui, pour une si bonne cause, consommeront les premiers leurs sacrifices! Mais, pour nous en rendre dignes, allons mes chers frères, renouveler nos voeux aux pieds des autels, et que chacun puise dans le sang-même du Sauveur des hommes, et dans la pratique fidèle des sacrements, ce généreux mépris de la mort qui peut seul nous rendre invincibles".

Plutôt la mort que le Coran!

Quand Mustapha Pacha prendra le fort Saint-Ange, il lancera vers le port 5 radeaux portant chacun la dépouille crucifiée d’un chevalier décapité. La Valette décapitera tous ses prisonniers turcs et fera tirer les têtes par les bouches à feu dans les lignes ottomanes. Malte tint bon jusqu’à l’arrivée du "Grand Secours", le 7 septembre, 9000 hommes commandés par don Alvaro de Bazan.

Cette victoire marqua le premier coup d’arrêt de l’expansion musulmane jusqu’à… aujourd’hui. "Il s’agit simplement de la Foi", ce qui a permis aux chevaliers de Malte de combattre et de vaincre, l’avons-nous toujours ?

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