Cologne et les journées mondiales de l’homosexualité

cliquerHallucinant, le logo des Gay games de Cologne 2010 offre une esquisse de la "communauté homo" à laquelle ne se risquerait pas la plus homophobe des publications.

Apparemment, ils connaissent bien leur monde: de gauche à droite, on reconnaît la folle, l’étalon, avec les oeuvres complètes de Freud dans le caleçon, la féministe (rouquine, mal sapée, les pupilles hallucinées, rouge à lèvres bordeaux, c’est tout à fait ça) et la camionneuse, genre Balasko avec 40 ans de moins, quand elle balançait encore des pavés sur la place St Michel. Bref, les quatre principales tonalités de l’arc-en-ciel gay sous le haut patronage de l’indien, du flic, de l’ouvrier, du marin, du cow-boy etc. (cf YMCA pour ceux qui se demanderaient ce que la rédaction a fumé).

Si Paris n’avait aucune chance, là encore, de décrocher les jeux, faute n’en était point cette fois-ci au maire de Paris, mais à une certaine classe idéologique germanique déterminée à "laver l’affront des JMJ". En effet, dès le raz-de-marée de la christian pride terminé, des voix outrées s’étaient élevées pour rappeler que Benoît XVI n’était rien qu’un vilain homophobe -et autres propos christophobes déguisés en opinion traduisant tout à la fois souverain agacement et frustration certaine- et qu’il serait très à propos de "purifier" le pavé souillé de la capitale rhénane par une manifestation qui permette de renouer avec la saine tradition du politiquement correct.

C’est chose faite, mais on aura tout de même du mal à s’ôter de la tête cette image d’un ridicule caniche abricot revenant précipitamment lever la patte sur "son" réverbère pour bien marquer que ce territoire lui appartient. Une vraie force n’aurait pas besoin de cela…

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