Un avorteur déclare qu’Hillary Clinton a été sa patiente

L’avorteur William F. Harrison, un docteur de 70 ans, fier d’avoir "interrompu au moins 20.000 grossesses" au cours d’une carrière initiée en 1973, a fait l’objet d’un article élogieux dans le LA Times. Le quotidien a toutefois omis de publier un détail d’importance, Harrison assure à qui veut l’entendre avoir reçu la sénatrice Hillary Clinton dans son cabinet au tout début de ladite carrière.

Le 24 juillet 2004, Harrison a rédigé un compte-rendu sur le livre de Bill Clinton "ma vie" pour Amazon.com, dans lequel il écrit: "J’ai presque 69 ans, et ai été l’étudiant de tous les présidents de ma vie, de Roosevelt à George Bush. J’ai connu Bill et Hillary Clinton personnellement quand ils ont emménagé à Fayetteville pour enseigner à la faculté de droit de l’université d’Arkansas, dans les années 70. J’ai rencontré Hillary d’abord comme médecin et  bientôt elle m’a présenté son petit ami d’alors, Bill"

LifeSiteNews a tenté d’entrer en contact avec Nina Blackwell, porte-parole de la sénatrice Clinton à son bureau de New York; Mme Blackwell n’a pas daigné rappeler. Le répondeur de LifeSiteNews a cependant enregistré un numéro entrant en provenance du même bureau; quand les journalistes ont rappelé, une voix d’homme a assuré avoir composé leur numéro par erreur et a raccroché.

La visite d’Hillary dans le cabinet du docteur Harrison pourrait très bien expliquer l’activisme acharné de celle-ci pour l’extension des pratiques abortives. Le LA Times ajoute qu’à l’époque, le Dr. Harrison prévenait "chaque patiente que l’avortement pourrait être illégal un jour… il voulait les conduire à l’activisme".

Harrison se définit lui-même comme "avorteur" et déclare sans hésiter: "Je détruis la vie", mais estime que ses patientes "renaissent" après avoir avorté leurs enfants. "Quand vous terminez ce qu’une femme considère comme une grossesse désastreuse, elle est littéralement rendue à la vie", a-t-il encore déclaré au Times.

Contrairement aux Clinton qui soutiennent les avortements tardifs ou à naissance partielle, Harrison dit qu’il n’en fera pas de semblables et considère ces procédés comme "infanticides": "Je pense simplement que cela ne devrait pas être fait", a-t-il déclaré en guise de conclusion. Pour une fois on est d’accord…

LSN

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