Daniel Schönmann, secrétaire général de l’université, s’est effondré ce matin, aux journal du matin de la RSR (dès 51:35), face au responsable du comité éstudiantin pour la bénédiction de Pérolles II, arguant que les deux bailleurs de fonds de l’université, à savoir l’Etat de Fribourg et la Confédération, étaient tous deux confessionnellement neutres.
Erreur impardonnable pour le représentant d’une des meilleures facultés de droit du pays, la Constitution fédérale reconnaît la liberté de croyance et confie aux cantons la réglementation des rapports avec l’Eglise, l’art. 141 de la Constitution fribourgeoise reconnaît le statut particulier de l’Eglise catholique et ses liens avec l’Etat. L’Etat de Fribourg n’est donc pas laïc, loin de là même, même si le catholicisime n’est pas religion d’Etat; impression confirmée par la loi cantonale du 26 septembre 1990 concernant les rapports entre L’Eglise et l’Etat. Rien qui puisse interdire une bénédiction donc, ainsi que l’a très bien dit M. Romain Bless.
Autre contre-vérité, M. Schönmann, voix chevrotante, n’a pas hésité à resservir le brouet de l’inauguration du lieu de recueillement, parlant même de "bénédiction oeucuménique", propos contredits sans équivoque par Mgr Bernard Genoud himself, autorité ecclesiastique fribourgeoise s’il en est.
Bref, effets de manche outre-sariniens, apostrophes et petites attaques personnelle, magnifique tartinage de foutaises, notre ami Schönmann, puant s’il en est parmi les enfants du Bon Dieu, s’est tiré une magnifique balle dans le pied. Pour nous tracer une voie si royale, M. Schönmann, soyez remercié!