Pérolles II: Le recteur se sert des structures universitaires pour régler ses comptes

Depuis la veille au soir, le portail de l’université affiche en titre un plaidoyer, non pas pour la bénédiction mais pour la position du rectorat… Se sentirait-on un brin coupable? Le rectorat fustige les critiques indues qui ont été formulées à son encontre et nous ressert, une fois n’est pas coutume, sa version d’une "bénédiction oecuménique" lors de l’inauguration du lieu de recueillement (à laquelle nous répondrons, encore et toujours, par ceci).

Léger progrès néanmoins, et qu’il convient de signaler tant il est inattendu, Urs Altermatt, lecteur assidu (selon des sources plus que certaines) du BAF depuis quelques jours, n’ose plus prétendre que cette plèbe fangeuse de l’estudiantesque fribourgeoise chrétienne ait "exigé" une bénédiction "exclusivement catholique". Il continue, en revanche, de s’accrocher au mythe d’un rectorat qui n’aurait jamais été opposé à une bénédiction, "pourvu qu’elle soit oecuménique". Mais enfin, cher M. le recteur, qui va croire cela? Un peu de décence que diable!
Comment peut-on confier des charges d’éducation à quelqu’un à ce point incapable de reconnaître ses erreurs!

M. le recteur, à son habitude, ne prend aucun risque: monopoliser les moyens de communication de l’université pour déverser ses sécrétions biliaires sur certains de ses étudiants, se gardant bien de leur octroyer une occasion de s’exprimer publiquement, à armes égales, voilà qui ne relève pas d’un grand courage. Urs Altermatt n’est pas un gentleman, mais cela nous le savions.

Ironie du sort, le titre du recteur se trouve juste en dessous de la publicité pour le colloque médiéval sur… les 7 péchés capitaux. Le mensonge n’en fait pas partie, mais, et cela M. Altermatt, "catholique pratiquant", ne peut l’ignorer, c’est tout de même le huitième commandement.

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