Une psychothérapeute se penche sur l’avortement…

La psychothérapeute américaine Teresa Burke revient, dans une interview, sur la nature et le développement de la relation psychologique qui se crée entre la mère et l’enfant qu’elle porte tout au long de la grossesse.

Spécialisée sur les questions de l’avortement, elle montre que la femme a souvent peu de latitude dans la décision d’avorter. Elle constate que dans 95 % des cas, le partenaire tient une place centrale dans la décision d’avorter alors que 80 % des femmes garderaient leurs enfants si elles étaient aidées (Rapport de l’Eliot Institute’s Post Abortion Review, juillet 2005). 

Comme psychothérapeute, Teresa Burke s’est spécialisée sur les syndromes post-abortifs. Parce que l’avortement est légal, il est considéré comme "sans risque", or les conséquences d’un avortement chez une femme sont multiples tant sur le plan psychologique que physique. Ainsi, 55% des femmes qui ont avorté souffrent de cauchemars ayant pour thème leur avortement, 58 % ont des pensées suicidaires qu’elles relient à leur avortement, 79 % se sentent coupables, 63 % sont inquiètes pour leurs futures grossesses. Teresa Burke s’appuie sur un grand nombre d’enquêtes et de rapports publiés ces dernières années sur les conséquences de l’avortement chez la femme.

Elle vient de publier un ouvrage Forbidden Grief: The Unspoken Pain of Abortion (L’angoisse interdite : la douleur muette de l’avortement). Elle a fondé le centre Rachel’s Vineyard qui accueille des femmes et des couples qui ont besoin d’être suivis et aidés après un avortement. 
 
genethique.org

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