Michel de Poncins: L’OBJECTION DU MONDIALISME

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l’économie de marché expliquée à tous

Nous allons parler aujourd’hui de l’économie de marché et du mondialisme parce que le mondialisme  est souvent représenté comme une objection à l’économie de marché. Bien entendu, derrière le mondialisme, se profilent les délocalisations avec le chômage et ce mondialisme est présenté à tort comme reflétant l’économie de marché.

Il est nécessaire, d’abord, de mettre un peu d’ordre dans les idées et dans les dénominations.

Le mondialisme est en fait très proche du socialisme et est à distinguer avec soin de la mondialisation qui est effectivement un aspect de la liberté du commerce.

Parlons donc d’abord du mondialisme.

Le mondialisme est l’asservissement d’un grand nombre de pays et même, in fine,  de la planète entière à des forces qui  gouvernent d’une façon quasi totalitaire.

Ces forces s’incarnent essentiellement d’abord dans des organismes internationaux dont  la liste est pratiquement sans limite  : ONU, CEE, UNESCO, FAO, etc. Progressivement, depuis environ une soixantaine d’années, ces organismes avancent résolument et sûrement en nombre et en pouvoir : filiales, bureaux, effectifs se multiplient comme une marée noire. Elles imposent leurs décisions et leurs idéologies, soit par la douceur soit, parfois, par une grande brutalité. Le type même de la tyrannie se trouve, par exemple, dans leurs efforts pour généraliser l’assassinat « des petits à naître » ; les rares pays qui refusent  l’avortement sont l’objet d’une véritable guerre accompagnée de menaces diverses.

Ces organismes sont la face visible de l’iceberg. Derrière le rideau, se trouvent des sociétés secrètes dont on connaît plus ou moins les dirigeants ou de puissants intérêts privés. Tous se rencontrent régulièrement dans des réunions internationales dont le Forum de Davos est un symbole bien connu.

L’ensemble forme un magma aux contours incertain. La seule et double certitude est la tendance au pouvoir totalitaire mondial et la nature révolutionnaire de ce pouvoir, avec le plus souvent l’offensive contre Dieu.

Dans cette  situation, deux circonstances jouent un rôle majeur.

D’abord le socialisme. L’on pourrait croire qu’après l’écroulement de la vieille URSS le socialisme serait éradiqué de la surface de la Terre. Ce n’est pas du tout le cas. Il est plus virulent que jamais et extraordinairement envahissant ceci malgré quelques avancées vers la liberté économique.

Tous les organismes cités ci-dessus et bien d’autres obtiennent leur richesse par la force fiscale s’exerçant dans le monde entier ; sur la base de cette richesse ils développent les réglementations qui sont la base du pouvoir totalitaire. Le socialisme mondial est à la fois l’effet et le moyen de leur pouvoir, auxquels, but  suprême, s’alimente la richesse personnelle de leurs dirigeants. Cette remarque est valable même pour ceux d’entre eux qui prétendent développer le marché libre comme par exemple l’Organisation Mondiale du Commerce (O.M.C.) ou les organisations européennes. La mondialisation est finalement un entreprise socialiste.

Une autre circonstance intervient. Comme dans le socialisme interne, le « big business » dans le cadre de sa liberté et de sa puissance se mettra souvent et pour son intérêt au service du mondialisme. C’est une autre cause de méprise et une alliance contre nature.

Beaucoup de maux dont nous nous plaignons à juste titre, comme les immigrations sauvages ou les délocalisations ou la destruction des familles sont dues aux forces mondialistes et aux progrès du mondialisme.

Mais comme les termes sont mal connus ou mal utilisés, beaucoup confondent mondialisme et mondialisation. Ils  accusent ainsi faussement la liberté du commerce qui s’incarne dans la mondialisation.

Dans la prochaine chronique nous parlerons de la mondialisation.

Michel de Poncins

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