Rapport de la police fédérale: Les extrémismes en Suisse

Forte poussée de l’extrême-droite, accroissement du nombre d’adhérents, violents affrontements avec des groupuscules d’extrême-gauche, première utilisation d’une arme à feu, montée de partis politiques prétendument patriotiques, mais seulement nationalistes (ce qui en Suisse est un comble) et racistes.

Crise du mouvement altermondialiste, baisse de la mobilisation, mais "radicalisation de la gauche extrême qui se concrétise par une utilisation accrue de la violence contre la police et ses institutions". "De manière générale, la propension à la violence du noyau dur des extrémistes de gauche a augmenté".

Le rapport de la fedpol pèche par la plus totale absence de critique fondamentale philosophique de ces deux mouvements qu’il voudrait adversaires mais qui font plus penser, par leur méthode et leur doctrine, à deux faisceaux concurrents d’une même armée.

La politique est la même: un démantèlement systématique de l’ordre établi et des instituitions par la violence, dans le but de créer une société sectaire, dictatoriale et déterministe, l’une basée sur l’unité de la race, l’autre sur l’unité de la classe, toutes deux sur l’unité de l’idée.

-> PHOTO: Brunnen, 1er Août 2005. Des manifestants d’extrême-droite réclament un avenir socialiste pour la Confédération 
PHOTO DE SOURCE POLICIÈRE –

Le problème est que la vision actuelle de la balance politique propagée par la presse nous enferme dans cette illusion que le choix politique ne réside qu’entre ces deux extrêmes: Rejet par la race ou rejet par la classe, lesquels seraient invariablement opposés. Les différentes tendances ne seraient en somme que plus ou moins teintées de l’un ou de l’autre. La politique ne serait plus alors que cette errance entre deux incohérences qui, loin d’être, opposées, partent du même principe, le rejet, pour l’exprimer différemment.

Il nous semble qu’une opinion régie par les principes philosophiques chrétiens, libéralisme social et "socialisme" volontaire et non coercitif, en bref, la rectitude des idées de droite et la charité (bien ordonnée) des idées de gauche, serait plus à même de résoudre les injustices à l’échelle mondiale que ces deux systèmes, issus du socialisme, s’échinant à se donner raison depuis des décennies et n’ayant réussi qu’à donner à l’humanité ses guerres les plus destructrices et les plus meurtrières. En conclusion, notre opinion est celle-ci: Qu’il soit national ou international, le socialisme doit disparaître !

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