Interdire l’Islam €“ une réflexion, une stratégie

Interdire l’Islam, est-ce une bonne idée? J’y réfléchis à haute voix depuis pas mal de temps et je collecte les arguments de plus en plus systématiquement. Je pense que la bonne réponse est «oui», sans l’ombre d’un doute.

D’abord, simplement parce que l’Islam est criminogène. Là où l’Islam s’installe, de fait, la charia tend à s’installer aussi, et ces lois, du point de vue des nôtres, sont des appels aux crimes. Or on ne peut pas, comme le croient les bonnes âmes qui demandent à des Musulmans de leur donner un avis tout préparé sur la question, accepter l’Islam et refuser la charia. Du moins pas en démocratie – une majorité de Musulmans va forcément imposer ses lois et, comme nous le constatons depuis des décennies en Europe, les Musulmans tendent à former des communautés homogènes où les plus extrémistes d’entre eux ne tardent pas à imposer les lois et usages islamiques.

Ensuite, parce que le livre sacré des Musulmans, passée la première impression d’incompréhension résultant de ses diverses incohérences (pas de classement raisonnable des chapitres, quelque 20% du contenu sans signification claire officielle), n’est autre qu’un appel à la haine et à la subversion. Le simple fait de tolérer la lecture sans avertissement de cet ouvrage censément d’origine divine équivaut à mettre en danger la société entière ainsi que ses voisins. Ce d’autant plus que la propagande effrénée menée par les nations islamiques depuis des décennies fait de Musulmans sinon tout à fait occidentalisés de dangereux ennemis intérieurs en puissance.

Et ces constats ne sont pas l’apanage exclusif d’adversaires de l’Islam. De nombreux Musulmans, en fait certainement tout à fait incroyants, se servent sans scrupules du message de ces textes pour asseoir un pouvoir criminel. Et certains sont assez raffinés pour tromper des penseurs d’envergure et des responsables gouvernementaux.

Mais les projets d’interdiction de l’Islam se heurtent à deux obstacles majeurs. D’abord, l’opinion publique s’y refuse instinctivement, car l’entreprise a des relents de soufre – interdire une foi, voilà qui n’est pas commun. Il y a donc un énorme effort d’information à fournir – un effort calme, posé, réfléchi, solidement argumenté, de manière à convaincre du bien-fondé de l’entreprise jusqu’aux Musulmans de bonne volonté et à décourager les réactions épidermiques, sur lesquelles comptent les Musulmans que nous appelons des islamistes. Il faut donc travailler au grand jour, sur une large échelle, et afficher des intentions irréprochables.

Dans ce même ordre d’idée, il faut assortir l’interdiction proposée d’une vision d’avenir qui offre une réelle ouverture. Il faut inscrire l’interdiction dans un projet qui la dépasse et lui donne un accent positif. Concrètement, il faut exiger non pas une interdiction, mais un moratoire, soumis à des conditions bien définies que des gens raisonnables pourront accepter aisément, après avoir pris connaissance d’un argumentaire valable.

Le deuxième obstacle est d’ordre strictement juridique. Une interdiction, ou un moratoire, fait intervenir les lois. Or il y a d’abord d’innombrables manières possibles de demander l’interdiction d’une chose telle que la religion islamique. Faut-il demander l’interdiction de la publication du Coran? Faut-il demander la fermeture des mosquées? Faut-il interdire les minarets? Faut-il faire surveiller systématiquement les lieux de culte et inculper les prêcheurs de haine? Ou faut-il faire interdire la religion islamique au niveau constitutionnel, avec l’aval d’une votation populaire nationale? Les possibilités sont en outre fortement influencées par les différentes législations locales.

Ensuite, il y a le problème de l’argumentaire juridique. L’Islam a des siècles d’expérience du débat que nous pouvons lancer en demandant son interdiction – un peu partout et en de nombreuses occasions, des gens sont parvenus aux mêmes conclusions et ont tenté cette expérience (en voici un exemple majeur). Les experts musulmans connaissent sur le bout du doigt les échanges d’arguments et les astuces utilisables pour contrer un adversaire dans une telle situation. Il faut donc commencer par construire un dossier d’accusation irréfutable, même face à des experts musulmans.

D’où la stratégie suivante:

Comme indiqué brièvement dans cette présentation PowerPoint, la signification des textes sacrés islamiques a fait l’objet de recherches extrêmement poussées dans l’Islam. À l’époque, pendant ses premiers siècles, l’Islam était gagnant, semblait porté par la force de Dieu, et de très nombreux hommes se consacrèrent, sans doute avec sincérité, à l’étude des textes témoignant du message de son prophète.

Chacun de ces hommes devait commencer par apprendre par cœur les textes sacrés, c’est-à-dire au moins le Coran et une grande partie des récits de la vie du prophète. Puis ils délibérèrent, des décennies durant, avec un luxe de soin et de détail souvent vertigineux, de la signification et de la portée législative de ces textes, considérés comme la parole même de Dieu. Ils formèrent ainsi plusieurs écoles, de différences obédiences, en différents lieux de l’empire islamique déjà formidable. Or, aucune de ces écoles n’a contesté les interprétations de nos djihadistes actuels, au contraire – ces éléments forment un noyau dur d’unanimité entre elles.

Il faut donc prouver cela. Il faut réunir un dossier comportant les principaux manuels de droit musulman classique des différentes écoles de jurisprudence (hanéfite, malékite, shaféite, hanbalite, chiite), en faire traduire dans les langues suisses (ou européennes) les chapitres sur les thèmes (djihad, dhimma, houdhouds, esclavagisme) qui prouvent le plus clairement possible l’inadéquation de la charia avec nos lois, faire authentifier ces traductions par des notaires, puis composer un catalogue d’arguments (dont voici une proposition de plan d’exposé) orienté sur les diverses possibilités d’actions légales contre l’Islam.

Muni de ce matériel, prouvant de manière indubitable l’aspect criminogène des textes sacrés de la religion islamique, il faut ensuite lancer un concours d’idées international dans les cercles de juristes, en fournissant aux candidats ledit catalogue d’arguments ainsi qu’un droit d’accès aux pièces du dossier. Ensuite, l’initiative individuelle fera le reste – les différents juristes, organisations, associations, organismes décideront des actions qui conviennent à leurs statuts, à leurs priorités et aux lois de leur pays.

Pour lancer et soutenir ce projet, je propose de créer un consensus autour d’un document central, fondamental, auquel les différents participants pourront adhérer officiellement et duquel ils pourront se réclamer ensuite dans leurs actions individuelles. Je propose de créer un comité regroupant des personnes et des institutions pouvant se déclarer en accord avec le Manifeste du 31 juillet, lequel fait référence à un arrêt historique de la Cour européenne des Droits de l’Homme et fixe un cadre et un objectif à l’entreprise définie ici.

ajm

Je me tiens à disposition pour de plus amples renseignements:
ajm@ajm.ch

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