Quand comprendrons-nous enfin?

Que Mahomet n’est qu’un lapin de Pâques

Certes, on sait tout de lui, jusqu’à ses moindres habitudes alimentaires. On a plus de témoignages sur l’existence de cet homme que sur celle de Karl Marx. Mais tous viennent des mêmes sources et aucuns ne sont corroborés par d’autres. On trouve des traces de Jésus, qui a vécu des siècles auparavant. On en trouve même de Moïse, en cherchant bien. Mais seuls des croyants musulmans ont jamais eu vent de témoignages de la présence de cet homme célèbre entre tous — le prophète Mahomet. Et tous ces témoignages — des dizaines de milliers à l’origine — sont censés être restés oraux des décennies et des siècles durant avant que quiconque ait pensé à porter sur le papier ces événements décisifs pour l’histoire de l’humanité… Trêve de sottises! Si l’on s’en tient à l’histoire telle que les historiens occidentaux la comprennent, seules les invasions sauvages des Arabes hors de leur désert recoupent les récits coraniques. Et la totalité des textes sacrés islamiques sont des faux, inventés et rédigés en fonction de considérations politiques d’une époque révolue et pour justifier, et même sanctifier, la campagne d’invasions lancée par des hordes de brigands sans autre foi ni loi que la compréhension du mécanisme de la terreur.

Bataille de Badr

Que la terreur est l’arme secrète de l’Islam

«Vingt d’entre vous, patients et persévérants, peuvent en vaincre deux cents», dit le Coran, «car ce sont des gens qui ne comprennent pas». Les armées du prophète attaquent à l’aube, avant l’appel à la prière. Elles font un grand massacre puis attachent solidement les survivants devant ce spectacle. Ensuite, libre à elles de les libérer, de les vendre ou de les tuer. Et c’est ce que font, collectivement, depuis les origines, les Musulmans hors d’Islam, guidés plus ou moins consciemment par l’exemple de ce prophète fantôme décrit avec tant de détail dans des textes qu’il est interdit de remettre en question et que nous sommes priés de considérer comme sacrés. Quel meilleur endroit que l’autel pour cacher une vérité trompeuse à «des gens qui ne comprennent pas»? La force de l’armée musulmane est sa détermination à tuer, à mutiler et à réduire en esclavage ses semblables — sans autre question que leur religion, voire seulement la qualité d’icelle. C’est cette inhumanité fondamentale qui fait la force du terrorisme, une force que si peu de gens comprennent.

Massacre de prisonniers

Que la peur est mauvaise conseillère

On ne peut pas affronter convenablement un ennemi que l’on craint. Ceux dont le cœur faiblit à l’évocation des atrocités islamiques, ceux qui ne veulent pas comprendre le geste de ces tueurs d’au-delà l’humanité vont soit réagir de manière exagérée, voire aveugle, soit se forcer à croire qu’il faut calmer le jeu. Celui qui fait usage sciemment de la terreur tend aux premiers de potentielles victimes innocentes qui entacheront leur conscience et émet face aux deuxièmes, en échange du respect apparent de leur lâcheté, des exigences croissantes qui les mettront à sa merci. C’est ainsi que les populations les plus inquiètes et préoccupées de bien faire font le plus de concessions et glissent progressivement vers l’enfer de la loi islamique. L’enfer, oui, car ces lois ne peuvent absolument pas évoluer, irrémédiablement fixées qu’elles sont sur des récits de conquêtes moyenâgeuses. La marge d’interprétation de ces lois est limitée par le sens clair et évident de la parole d’un Dieu qui devient dyslexique dès qu’il ne décrit pas les raisons de haïr les non-Musulmans. Le Coran est clair et véhément quand il s’agit de maudire et de tuer, ennuyeux et répétitif lorsqu’il s’agit d’instruire et embrouillé jusqu’au vertige de ses propres savants lorsqu’il tente de dépasser le niveau moyen des sagesses populaires de son époque. Ce livre ne doit sa longévité qu’à la terreur qu’il exige d’inspirer.

Que seul le progrès est porteur d’espoir

Croire que des textes écrits il y a plus de mille ans renferment une vérité ultime, que tous ceux qui ont consacré leurs meilleures années à chercher ont définie, unanimement, comme une conquête sanglante et haineuse, empêche de progresser. C’est ce constant retour à la réaction violente, explosive, des Arabes du VIIe siècle telle qu’elle a été entérinée dans un livre mal-saint, dans des traditions à peine orales, dans des exégèses interminables de componction et enfin dans les lois sans doute les plus illégales qui soient, ressassées ad vitam par des gens dont on exige dès l’enfance qu’ils croient avant de penser, qui donnent lieu au danger ultime de notre temps, incarné cet été par le gouvernement théocratique iranien. C’est cet arrêt forcé au VIIe étage d’un immeuble dont on en bâtit aujourd’hui le XXIe qui crée les contraintes menaçant d’en provoquer l’effondrement. Respecter jusqu’à s’interdire de les remettre en question les idées de gens qui se gargarisent de ressentiments médiévaux n’est pas raisonnable — c’est les encourager dans une direction dont on n’a pas contrôlé l’innocuité et dont des signes toujours croissants nous hurlent que c’est une erreur fatale.

Que la mort même est plus miséricordieuse qu’une vie de soumis ou d’assassin

Car c’est là le choix que donne l’Islam — les siens doivent admettre que la vie des non-croyants ne mérite pas, en elle-même, qu’on la respecte, que seule la bonne religion donne sa valeur à la vie, que de tuer un incroyant est une bonne chose, peu importe les actes respectifs du tueur et du tué. C’est parce qu’ils croient cela que les terroristes musulmans tuent et se suicident. Et c’est parce qu’ils comprennent ce phénomène que les islamistes polis et cultivés parviennent à tirer profit de la terreur ainsi engendrée. Car tout cela est facile à comprendre, de l’intérieur, d’au-delà de la terreur qu’inspire l’imminence probable d’une mort violente. Et c’est ce qui rend apparemment si soyeux, pendant un temps, les gestes des individus qui prônent l’Islam mais ne combattent pas, bien qu’ils sachent que c’est là le geste naturel de celui qui place sa foi dans cette religion. Que des gens s’imposent cette abomination est assez grave en soi, que ceux qui en sont épargnés en leur esprit aient donc enfin la bienséance de n’y point contribuer.

Que la foi ne doit guider la raison que sur sa demande expresse

Qui donc peut encore ignorer, une fois parvenu à l’âge adulte, à quel point il est facile de croire en ce qui ne le mérite pas? Cesser de croire, remplacer par un scepticisme constant toutes les hypothèses rassurantes que la solitude devant l’univers rend si séduisantes n’a certes pas que des avantages. Croire est agréable, croire est doux, croire est humain, et volontiers fraternel, car aisément partagé, tandis que la science pure ressemble, pour qui veut croire, aux immensités glacées qu’est censé imaginer le sceptique lorsqu’il examine un ciel étoilé. Croire, donc, pourquoi pas. Mais croire que Dieu a créé des créatures mauvaises destinées à être torturées? Croire que la majeure partie de l’humanité doit être simplement éliminée ou réduite en esclavage pour que s’impose Son règne? C’est pourtant ce que les meilleurs érudits musulmans ont unanimement confirmé en rédigeant leurs manuels de droit, inspirés de leurs connaissances de l’enseignement de Mahomet. À l’époque, ils le croyaient, sans doute, voyant la progression formidable des troupes arabes puis de celles soumises à l’Islam. Il y avait là une sorte de miracle. La terreur aveugle projetée par ces croyants était si forte et si efficace que, sans doute, Dieu devait les approuver. Qui peut donc sinon commettre les pires crimes et s’en trouver riche et content, et avec de plus la ferme conviction de mériter ainsi le plus haut degré du paradis? Certains, beaucoup, le crurent, avec quelque raison. Mais quelle raison reste-t-il, aujourd’hui, devant le monde islamique en pleine déliquescence criminelle, de continuer de prêter foi à ces enseignements? Quelle raison reste-t-il aux islamistes — aux violents comme aux autres?

Qu’ils mentent du fond de leur âme ceux qui vantent l’Islam

Certes, il est possible de se convaincre de n’importe quoi. Et il faut avoir pour les croyants, a priori, de cette compassion, de cette compréhension affectionnée qu’on a volontiers devant les yeux brillants des enfants lorsqu’ils découvrent des preuves, même très chancelantes, du bien-fondé de leur foi en les petits miracles du calendrier. Car la foi est un fantastique moteur vers le bonheur et ainsi vers la vie et le progrès, vers les innombrables solutions qu’il faut concevoir et réaliser pour faire de la souffrance d’exister une manifestation de plus en plus digne du miracle objectif de la création. Et il est très possible de se fourvoyer dans les arcanes de la foi, où les seuls repères sont les signaux subtils de sa conscience, des lueurs qui se font bien fragiles dès qu’on s’éloigne de leur source, alors que l’illusion semble se transformer aisément en un déluge bariolé sous l’effet de sa volonté. Mais qu’on s’en rende compte ou pas, la conscience dicte bien que la vie est sacrée, infiniment plus que les idées et les convictions. Et ceux qui parviennent à l’oublier, ou à l’ignorer, font ainsi la preuve de leur manque de conscience et du mensonge, donc, qu’ils s’infligent au moins à eux-mêmes.

Que la sincérité est sans cesse enfermée, bâillonnée, menacée au sein de l’Islam

Que faire d’une conscience intacte dans un monde où les lois, c’est-à-dire, en fin d’analyse, les actes des forces armées, sont acquises à un dévoiement du fond des âges exigeant une soumission, au moins verbale et souvent gestuelle, à ses dogmes empesés? Et comment, même, communiquer — avec qui? De qui croire qu’il ou qu’elle a assez de constance et de droiture intérieure pour comprendre à jamais qu’il est salutaire de ne pas respecter une idéologie, même après qu’elle ait atteint le statut de religion, qui maudit et tue ses apostats? Pour l’esprit qui y accède à la clarté, l’Islam est un labyrinthe de miroirs mortels, où chacun peut soudain se sentir menacé dans sa chair ou ses relations affectives au point de troquer le souci de la noblesse pour celui de la survie. Mettre en doute l’Islam de l’intérieur, c’est devenir la cible toute désignée, et presque consentante, tant de ceux qui croient à l’Islam avec la folie fanatique des assassins que de ceux qui y mécroient avec la ruse cynique des islamistes doués d’intelligence. Et ces sentiments, ces états, ne cessent d’évoluer, de se modifier, de s’inter-changer, créant une atmosphère où la terreur physique et psychologique rappelle assez la crainte de Dieu pour que même les moins pleutres préfèrent, du moins pour l’essentiel de leur vie, une piété vaguement ostentatoire à une témérité dont ils sentent que s’ils la choisissent une fois, ils devraient la maintenir une vie durant. Ou partir.

Que l’Islam malade contient un remède dont nous tous avons besoin

Il faut si peu de chose pour guérir d’une foi inadéquate — comprendre, accepter l’évidence. Mais cette chose n’est plus guère accessible à ceux qui ont choisi de croire lorsque ce n’était pas indispensable — qui pour progresser plus rapidement, qui pour s’épargner certaines peines, qui pour respecter peut-être aussi ce qu’ils croient être la foi sincère de leurs proches. Si bien que ceux dont les yeux restent propres malgré tout peinent à envisager comment ce miracle pourtant si ordinaire pourrait intervenir. Mais imaginons, pour conclure cette réflexion, que ce petit miracle de rien du tout, que cette légère pichenette du destin intervienne enfin. Que les gens que l’on dit musulmans (soumis) cessent d’obliger leurs enfants à croire que les Juifs méritent la colère de Dieu, que les Chrétiens sont des égarés et les autres indignes de vivre. Qu’on ne prie plus, sur cette terre, en tournant ses fesses vers le ciel et son visage vers un caillou tout noir. Que les Musulmans soient libérés, enfin, des dogmes aléatoires d’un ratage millénaire. Que de perspectives! Comme si un milliard et demi de gens rendus pratiquement inutiles, voire bien pires, aujourd’hui par une obsession malsaine faite loi, redevenaient soudain des gens raisonnables. L’influence, alors, dans le monde, de tels apostats, tels autant de vainqueurs d’une foi hérétique par excellence, contribuerait sans doute massivement à guérir nos pays de leurs propres fois malsaines — en le communisme, qu’on appelle aujourd’hui socialisme, en l’étatisme, qu’on travestit en état providence, en l’honnêteté des médias qui propagent sa propre opinion, en la qualité des gens qui disent croire ce que l’on veut ou croit bon de croire soi-même. Il faut si peu de chose…

La Mosquée bleue

Une mosquée du Caire

Scène intérieur de la mosquée de Cordoue

Alain Jean-Mairet
Reprise de Strix Americanis et ajm.ch

Images:
1) Bataille de Badr, miniature persane, bibliothèque de Topkapi, Istanbul
2) Massacre de prisonniers après une bataille, miniature turque.
3) La Mosquée bleue, Jean-Léon Gérôme, huile sur toile, Christie’s Images.
4) L’heure de la prière, Ludwig Deutsch, huile sur toile, Mathaf Galery, London.
5) Mosquée de Cordoue, Edwin Lord Weeks, huile sur toile, The Walters Art Museum, Baltimore.

6 réponses à Quand comprendrons-nous enfin?

  1. Simon dit :

    A mon avis, l’existence de mahomet est certaine. Et les hadiths sont formels : cet homme est une [MODÉRÉ] !

  2. jérome dit :

    Bon.Rien à ajouter : c’est superbe ! Mais c’est de qui ?? J’aimerais bien savoir …
    Jérome
    Guérande

  3. ajm dit :

    Simon: non, les hadiths ne sont pas formels dans ce cas particulier, loin de là, et comme cette question revient souvent, je pense qu’il vaut la peine de l’élucider un peu.

    Il est écrit qu’Aïsha avait 9 ans lorsque son mariage a été consommé, mais cette affirmation est contredite par des références croisées avec d’autres hadiths (signalant notamment sa présence sur le champ de bataille, alors que ce n’était permis qu’à partir d’un certain âge minimal) qui semblent indiquer qu’elle avait alors au moins 15 ans. D’autre part, même les Musulmans qui choisissent de croire la version des neuf ans veulent croire aussi qu’Aïsha était pubère à cet âge.

    Ces différences d’interprétation, et d’autres, ont conduit la majorité des juristes musulmans à décider de fixer l’âge de la puberté de deux manières: l’âge avant lequel la puberté ne peut pas être (considérée comme) établie, et l’âge après lequel l’absence de puberté ne peut pas être (considérée comme) établie. Toutes les écoles juridiques sauf celle des chiites ont repris les neuf ans dans la première catégorie €“ ils estiment donc simplement qu’une enfant ne peut pas être considérée comme pubère avant neuf ans, et donnent aux jeunes filles jusqu’à 15 ou 18 ans pour qu’elles soient considérées d’office comme pubère.

    Seule l’école chiite ne veut pas de cette différenciation. Pour elle, une enfant peut être considérée comme pubère dès neuf ans.

    Jérome: Merci! J’ai ajouté ma signature.

  4. jérome dit :

    Je vous en prie ! je suis un idiot : j’aurais du aller sur votre blog avant de poser cette question !
    Bonne soirée .
    Jérome

  5. jérome dit :

    [MODERATION: Nous ne publions pas les insultes et attaques directes en direction des collaborateurs du BAF]

  6. ajm dit :

    Précisons que le jérome censuré du 14 octobre n’est pas le même que le jérome du mois d’août. Du tout.

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