Euthanasieurs: L’étau se resserre autour des « suicides » de Dignitas

24 Heures: La guerre du tourisme de la mort continue à Zurich. Entre Andreas Brunner, le procureur du canton, et Ludwig A. Minelli, le fondateur et directeur de Dignitas, les couteaux sont tirés. Et c’est généralement la SonntagsZeitung (SZ) qui arbitre.

Au contraire d’autres organisations – Exit en Suisse romande par exemple – Dignitas accepte que des dizaines de ressortissants étrangers viennent mourir en Suisse dans ses locaux, profitant du code pénal suisse qui ne punit pas l’assistance au suicide.

Le hic, selon le journal dominical, c’est que M. Minelli joue avec l’éthique, quand ce n’est pas la loi. Le mois dernier, son organisation a utilisé l’ordonnance d’un mort pour se procurer la potion léthale et la stocker chez elle. Une ancienne employée a d’ailleurs porté plainte vendredi pour infraction à la loi sur les stupéfiants.

La SZ démontre également que Dignitas, contrairement aux règles déontologiques du milieu, prendrait parfois moins d’un jour pour écouter certains candidats et les assister au suicide. Le journal dénonce aussi l’enrichissement personnel de M. Minelli, dont la fortune aurait grimpé de 0 franc en 1998 (fondation de Dignitas) à 770 000 aujourd’hui.

Avortement, euthanasie, c’est d’abord une affaire de fric !

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