Un moratoire sur l’Islam est un passage obligé vers les solutions valables à l’islamisme

Que faire pour répondre à la menace croissante que font peser sur le monde les terroristes musulmans et les gouvernements acquis à la même cause qu’eux? Youssef Ibrahim formule d’excellentes propositions dans le New York Sun de ce matin:

1.The West needs strategies conveying to the vast majority of the world’s 1.2 billion Muslims that acquiescence to jihadists and their ideologies means a rupture with Western civilization. The consequences for this should be spelled out by withholding Western commerce, the Internet, arms, machinery, and know-how — all of which still represent the bulk of progress as we define it in today’s world. Imagine a ban on weapons and technology, on Microsoft and IBM, on Boeing, Ilyushin transport planes, and Airbus spares.

Oui, mais…

2. Draconian sanctions such as these should be applied in unison with Russia and China and clearly framed within the U.N. code. (…)

Et nous entrons ici dans le domaine du voeu pieux. Même en admettant que la Chine et la Russie renoncent, par exemple, grâce à certaines compensations, aux ressources que leur fournit l’Iran, comment espérer réunir un consensus dans un Occident où la masse de la classe politique et sans doute la majorité du monde intellectuel considèrent la position des islamistes comme compréhensible, voire justifiée, et les efforts de démocratisation comme l’effet d’une volonté hégémonique?

Ibrahim continue de rêver:

That will demand total elimination of the madrassa rote systems, the restructuring of religious teachings, and the outlawing of political groups such as Hezbollah, Hamas, and the Muslim Brotherhood, which adopt religion as political vehicles.

Mais de quel droit? Qui pourra dire quelles madrassas (écoles coraniques) sont acceptables et lesquelles sont dangereuses, sur la bonne foi de qui? Quels critères à cet égard seraient susceptibles de convaincre les différents courants du pouvoir occidental?

Ibrahim imagine ensuite toute une série de lois certes indispensables, mais encore moins réalistes:

3. In the West itself, the last vestiges of tolerance toward Islamic fundamentalism must be removed. Laws targeting extremist speech, Islamic dress, storefront unregulated mosques, and the traffic of immigrant Muslims who do not speak the language nor share the values of freedom must surface in the legal codes of America, Europe, and Australia. The West must clearly process the fact that it is facing an existential threat to its core values, and it cannot be shy about installing tools of war in its democratic practices.

Comment obtenir de telles lois dans un environnement où nous sommes censés croire que l’Islam est une religion normale prise en otage par des extrémistes? Pour l’instant, personne n’y est jamais parvenu. Et ce depuis près de 1400 ans. Certes, l’Islam a été repoussé à de nombreuses reprises au cours du temps, en Europe également. Mais toujours par les armes. À chaque djihad, tout au long des âges, il n’a jamais été possible de réagir à l’Islam avant de devoir en arriver à d’évidentes considérations de simple survie. Et alors, le bain de sang était inévitable.

Aujourd’hui, cependant, nous avons une chance réelle de briser ce schéma millénaire. L’Occident a les moyens, technologiques en tout cas, d’imposer une solution raisonnable. Il faut simplement pour cela qu’il prenne correctement la mesure de la menace. À sa manière, c’est-à-dire par le débat public et parlementaire. Si une discussion suffisamment franche et ouverte sur l’Islam peut s’y instaurer, il deviendra possible d’y réunir les consensus nécessaires et de forcer les extrémistes musulmans dans l’insignifiance assez puissamment et assez longtemps pour que les forces vives de la civilisation islamique parviennent à s’imposer.

Si l’Occident réunit enfin les preuves patentes que l’Islam est bel et bien l’idéologie terroriste que tant de Musulmans trouvent en lui, et brandit ces preuves avec force à la face du monde, la spirale peut s’interrompre.

Bien sûr, le projet est risqué, il peut notamment être compris comme une incitation à envenimer les choses. Mais s’il était vraiment conçu de manière solide et raisonnable et de plus mené dans un petit pays tranquille, sans contentieux islamiste digne de ce nom, il est peu probable que son impact négatif potentiel fasse vraiment une différence. Tandis que son impact positif potentiel pourrait sauver la situation.

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