Le point sur la résistance allemande à Berlin –rendez-vous le 14 septembre

La mosquée actuelle d'Al Ahmadiyya à Berlin
La rencontre entre l’Occident et l’Islam est une longue histoire qui se répète inlassablement. Ainsi, au XIXe siècle, les puissances coloniales furent tentées de récupérer ce qui pouvait l’être de cette religion et d’en laisser fleurir les éléments acceptables, après l’avoir purgée du pire (notamment le djihad), un peu à la manière des réformateurs modernes qui parlent aujourd’hui d’un «Islam européen» ou d’un Islam totalement réinventé, à la Malek Chebel.

L’histoire du mouvement islamique Al Ahmadiyya, ou plutôt de sa secte dite mécréante, le Qadianisme, fournit un exemple d’un tel effort (abandon du djihad, acceptation de la thèse chrétienne sur la mort de Jésus) promptement considéré comme hérétique par l’Islam majoritaire, qui y voit un instrument des forces ennemies (occidentales) infiltré au sein de l’Islam. Entre parenthèses et pour souligner le côté volontiers paradoxal de l’Islam, cette opinion est également très répandue à propos du Wahhabisme, en fait le sunnisme hanbalite prévalant en Arabie Saoudite, que nombre de Musulmans accusent de même d’être la création des Britanniques, bien qu’il constitue une sorte de pôle opposé du Qadianisme. Mais passons.

Al Ahmadiyya pratique un prosélytisme très structuré et entretient un important programme d’expansion en Allemagne (on parle du projet des 100 mosquées) et notamment à Berlin, qui compte par ailleurs déjà une bonne centaine de lieux de prière musulmans.

Ce programme prévoit la construction d’une nouvelle mosquée dans un autre quartier de Berlin, le Pankow-Heinersdorf, à la Tiniusstrasse pour être précis, et la population s’y oppose avec détermination et méthode.

Les Allemands s’indignent du fait que l’on veuille construire une mosquée massive avec coupole et minaret dans un quartier où ne vit pratiquement aucun Musulman. La qualité de vie aux alentours en souffrirait considérablement, argumentent-ils, faisant valoir, en se basant sur l’étude de l’idéologie d’Al Ahmadiyya, qu’un tel projet vise à terme le renversement de l’ordre et des libertés démocratiques. Ce qui est parfaitement exact — comme tous les mouvements islamiques politisés en Occident, Al Ahmadiyya a pour objectif l’instauration de la charia, une loi déclarée incompatible avec la démocratie par rien moins que la Cour européenne des Droits de l’Homme.

Par deux fois déjà, les Berlinois ont manifesté contre la construction de cet édifice qui menace leur mode de vie. Les Musulmans ont réagi entre-temps par une contre-manifestation, dans le quartier en question, avec des arrêts ostentatoires devant les domiciles des opposants déclarés. Mais les habitants ne se laissent pas intimider. Ils se réuniront une nouvelle fois le jeudi 14 septembre prochain pour manifester leur refus de cette intrusion militante dans leur quartier.

Pour les aider, les rejoindre, les encourager: http://www.ipahb.de/ et http://www.der-zyniker.de/

ajm sur precaution.ch

2 réponses à Le point sur la résistance allemande à Berlin –rendez-vous le 14 septembre

  1. DAUGAN dit :

    La raison d’être de l’islam, c’est la conquête du monde par tous les moyens: la ruse, le mensonge, la guerre dite sainte. C’est un devoir pour tous les musulmans valides.Et il n’y a qu’un islam.Tout le reste est mensonge.Tous ceux qui refuseront de se convertir subiront la dhimmitude. Pour être bref, c’est quelque chose qui est très proche de l’esclavage, avec de temps en temps quelques pogroms; C’est ce que vivent les Coptes depuis 13 siècles sur ce qui fut la terre de leurs ancêtres et dont nous allons admirer les témoignages d’une splendeur dispurue comme leur liberté et leur fierté. A bon entendeur, salut !

  2. ajm dit :

    Dans l’Islam classique, seul le djihad défensif est un devoir pour tous les Musulmans valides. Sa version offensive peut être confiée à des armées. Il faut rappeler que les Musulmans d’Espagne, par exemple, sont en situation de djihad défensif (de même, bien entendu, que les Arabes palestiniens).

    À noter aussi, dans ce contexte, que l’Islam présente la singularité d’avoir créé des populations entières d’esclaves-soldats afin d’assurer l’obligation (légale) du djihad offensif: de jeunes garçons étaient ainsi prélevés alentours, systématiquement, puis isolés et éduqués tout exprès pour devenir des envahisseurs, souvent même dans leur pays d’origine.

    Cela peut paraître paradoxal à première vue, mais le statut d’esclave, dans un pays tout à fait étranger, dont on leur répétait sans cesse qu’il était celui du peuple le plus avisé de la terre, créait chez ces enfants dont on faisait des soldats, donc des gens puissants, quelque part, des conditions optimales de loyauté envers leurs propriétaires musulmans, de férocité au combat et de courage devant la mort.

    C’est-là un phénomène tout à fait unique dans l’histoire connue.

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