Votations: Le dernier sursaut souverain de la Suisse d’en bas

La Suisse d’en bas, celle qui encaisse à Bex, loin des beaux quartiers des socialos genevois à 300.000 balles l’année, les frasques hebdomadaires des malheureux occupants des centres de réfugiés. J’ironise, certes, l’asile n’a de loin pas perdu sa raison d’exister, mais il faudrait avoir des louches de caviar dans les yeux pour ne pas voir l’utilisation qui en est fait depuis plusieurs années. Cette Suisse d’en-bas, fustigée, critiquée, humiliée, culpabilisée par les médias chaque fois qu’elle ose prétendre à se défendre.

Il n’y a qu’à voir sur quel ton a été donné la campagne: D’un côté, une gauche de riches, le carré de dentelle à l’oeil, parlant pour la première fois de leur carrière de "devoir", de l’autre, cette droite pataude obligée de rappeler que contrôler l’immigration n’est pas un péché mortel; au centre, le gros du peuple, observant l’avènement des milieux criminogènes depuis 30 ans sans jamais comprendre d’où venait cette obligation "morale" d’accepter chez soi le ban et l’arrière-ban de ces gold-rushers échoués aux rives de l’Europe; et je ne parle pas ici des réfugiés, vous m’aurez compris.

Qu’on arrête de nous bassiner avec la psychologie de bazar des stagiaires de la TSR, le vote, massif, d’hier n’a strictement rien à voir avec un quelconque "racisme": Le bon Suisse de base, taciturne et renfrogné, a fait ce qu’il pouvait pour accueillir au mieux l’étranger qu’il voyait pourtant bien comme un concurrent sur le marché du travail. J’ai vu de mes yeux, dans le Nouvelliste, le papier du Valais, pays qui n’est pourtant pas franchement réputé pour son "ouverture", une petite annonce d’un Sicilien qui remerciait les Valaisans de leur accueil. Dans quel autre pays a-t-on pu voir une chose pareille? Passé le premier réflexe protectionniste, le Valaisan, le Suisse a compris l’avantage économique certain de l’immigration… tant que cela reste sous contrôle.

Cependant, vu de 2006, l’immigration latino des années 70 n’aura été que le bélier des institutions pour faire passer une population majoritairement musulmane, c’est là que les problèmes ont commencé. Je sais, désolé, mais il faut le dire. Il faut le dire et c’est pour ça que le peuple, celui qui vit dans le vrai monde, à mille lieux de la salle des pas perdus et des studios des médias publiques, a pris la peine de le dire. Un peuple qui, il faut le savoir, est de plus en plus tenté de douter de son système démocratique, un des derniers plus libres du monde et c’est sans doute pour cela que les résultats ont été tels: Le citoyen helvétique est encore "trop libre" de penser face à la machine politico-médiatique, c’est ce qui l’a sauvé. Car, franchement, pour que, malgré les campagnes massives, calibrées sur le modèle républicain français (voir les fréquents glissements sémantiques de la gauche genevoise), écoles, JT, séries télé, journaux, le peuple ait "osé" aller à l’encontre de la pensée unique, il a fallu ce contact cru et rêche avec la froide réalité; ça ne va plus. !

Ca ne va plus, la Suisse, avec près de 22% d’immigrés, a plus d’étrangers que n’importe quelle autre nation d’Europe, et le problème vient surtout que ce ne sont pas des "étrangers de qualité"; c’est horrible de le dire, il faut pourtant que ça sorte. La Suisse, sans passé colonial, neutre depuis les guerres d’Italie, sans faute majeure par rapport à l’"autre", ne comprend pas d’où vient cette obligation dogmatique de recueillir sans broncher, sous peine d’être brûlé en effigie par la pensée mainstream, toute la prétendue misère du monde. Pourquoi cette ouverture aveugle, pourquoi ces yeux fermés alors que la dégradation de la sécurité nous saute quotidiennement au visage ?

Pourquoi, surtout, est-il moral d’accueillir, dans des conditions souvent plus que médiocres, sans être capable de l’intégrer, 10% de la misère humaine et de laisser croupir les 90 autres dans leur pays d’origine ? Pourquoi le socialo, qui accueille et nourrit l’étranger avec un fric qui n’est pas le sien, est-il un saint et pourquoi moi, qui veut que mon pays, d’abord, aille bien pour qu’il puisse, ensuite, aider d’autres pays à se développer et à devenir autant de petites Suisses, suis-je un salaud ? Je ne pensais pas le dire un jour, mais je pense que l’immigration choisie s’impose. Comme une entreprise (oui, sur le plan économique, un état doit se gérer aussi bien qu’une entreprise) doit avoir le droit de choisir la main d’oeuvre qui lui est nécessaire, un pays a le droit de veiller à ce qui est utile à son développement, développement dont tout le monde bénéficiera, la Suisse n’a jamais été chiche. Le grand problème est que l’immigration qu’on nous injecte depuis 20 ans, en plus de sa forte teneur en islamisme, qui est un danger réel, n’a strictement aucune utilité ni aucun bénéfice. Echange, ouverture sur le monde, brassage ethnique et culturel, rien à foutre, la situation actuelle devient dangereuse pour ma sécurité et l’équilibre de mon économie, voilà ce que le citoyen suisse a voulu crier une dernière fois avant de renoncer à aller voter, il suffit de se balader dans une grande gare après 22h pour se convaincre qu’il n’a pas forcément tort. Ce que le Suisse voudrait, c’est une charité bien ordonnée qui commençât par soi-même, pour avoir ensuite le loisir de convertir les pays émergeant par voie de missions financières. La gauche, toujours la main sur le coeur, ne permettra pas cela – qu’elle fusillerait sur le champ de l’appellation infamante de "colonialisme" – un système libéral à retombées qui contrecarrerait le jeu de l’avion fiscal de la forteresse européenne et son appétit pour les richesses de pays dont elle a tout intérêt à assurer l’instabilité politique, ce en échange de quelque backchichs aux dictateurs du moment et d’une plus grande ouverture de l’Eldorado occidental. 

Ce n’est donc pas en dénonçant à grand fracas le racisme réactionnaire de l’agrarien argovien que la gauche fera avancer le Schmilblick, mais en répondant à cette seule question: Pourquoi l’immigration, dans quel but ? Soit on en a besoin et on l’accueille au cas par cas et il n’y a aucun problème, soit il s’agit de dissoudre l’identité des nations européennes pour diviser leurs membres et prendre le pouvoir, comme Richelieu avait fait, en son temps, en faisant éventrer les remparts des forteresses des grands nobles de France pour les réduire à tenir la petite culotte du Roy au grand et au petit lever de sa Majesté. Il faut savoir que les membres d’une population privée d’histoire et de racines, ne venant plus de nulle part, ou de partout, dont la mère, la génitrice et la matrice peuvent être trois personnes différentes, sans sécurité affective, sans attache ni spirituelle, ni nationale, ni même raciale, quoique cette dernière soit loin d’être indispensable, dont les générations montantes auront été gavées comme des oies de pain, de jeux, de sexe, de jouissance à tout crin, le tout flottant dans un smog de propagande TV et de drogues dites "douces", minoritaires, minorisés en tout, isolés par tout 1. Ne seront jamais capables de fomenter une révolution 2. Seront à ce point dépendant de leurs addictions et divisés les uns par rapport aux autres qu’ils supplieront l’Etat de se charger de leur destin et c’est précisément ce que le socialisme attend. Divide ut impera

La noblesse de Louis XIII était puissante, avait des prérogatives, elle les a perdues pour finir par ne plus devoir sa survie qu’au gouvernement central, une survie qui ne dura qu’un temps; c’est ce qui est en train d’arriver aux peuples occidentaux.

3 réponses à Votations: Le dernier sursaut souverain de la Suisse d’en bas

  1. Patrick Perrin dit :

    Félicitation aux Suisses, nous Français n’aurons pas la possibilité de nous exprimer sur ce sujet.
    La Suisse est une vraie démocratie.
    Patrick Perrin Annecy

  2. jérome dit :

    Superbe ! On ne peut mieux résumer ce que nous Français d’en bas pensons tous …pour l’Helvetie , et pour la France !
    Bonne soirée
    Jérome
    Guérande

  3. snocorom dit :

    Bravo les Suisses !
    Et nous ? En 2007, peut être… ?

    Christian

    Aix les Bains

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