Qui est Robert Redeker ?


Robert Redeker est un ancien chroniqueur de L’Humanité, un collaborateur du groupe Prochoix militant en faveur de l’avortement, et un farouche adversaire du Front national.

4 réponses à Qui est Robert Redeker ?

  1. Marie dit :

    J’avais vu cela en effet, mais ne vois pas franchement où est la difficulté…
    Et si cette épreuve était destinée à lui ouvrir les yeux?

    Il y a un peu plus de dix ans, une amie religieuse cloîtrée a vu débarquer dans son monastère sa soeur… qui comme le reste de sa famille, n’avait plus voulu entretenir de liens avec elle depuis sa conversion et son entrée en religion. Cette amie, quoique très surnaturelle dans cette épreuve, en souffrait beaucoup, ses lettres restaient sans réponse… Dans les derniers temps cependant, sa mère lui avait répondu à deux reprises (en deux ans peut-être); toujours rien du frère, marié et père de famille, ni de la soeur, cette dernière ayant par ailleurs épousé un Marocain rencontré en fac dont elle avait un enfant.
    Cette soeur précisément débarque un beau jour au parloir, la demande, mon amie comprend tout de suite qu’il y a quelque chose qui ne va pas, sa soeur finit par éclater en larmes, à lui exposer la réalité de sa situation, et lui raconte que son mari s’est mis depuis deux ou trois ans à fréquenter la mosquée, qu’il est devenu violent (alors que jusque là le ménage avait connu une bonne entente)… Les choses en était venues à un tel degré de gravité qu’elle avait été contrainte de s’enfuir avec son enfant. Mais une femme blanche traînant avec elle un petit très typé (ravissant d’ailleurs)… Où qu’elle aille dans sa fuite, d’hébergements de fortune en accueils improvisés, de région en région voire en autre pays, le téléphone arabe (stricto sensu cette fois, par le biais des mosquées) mettait son mari sur sa piste… Elle finit cependant par consentir à un rendez-vous dans un comissariat… où son mari tente de l’assassiner sous les yeux de son petit garçon… Et la fuite reprend, car le mari est très rapidement libéré…
    C’est ainsi qu’elle échoue un beau jour au couvent de sa soeur, à laquelle, dans l’épreuve, elle s’était remise à songer…
    A la fin de l’entretien, cette pauvre femme, touchée de la compassion de sa soeur, lui avoue: « Tu vois… je ne crois pas en Dieu…, mais il y a une chose que je dois dire, c’est que dans mon malheur, il n’y a eu que des chrétiens pour me venir en aide… (Les autres se sont défilés pudiquement et il est vrai qu’il n’était pas sans danger d’accueillir une femme pourchassée…). »
    La soeur bien sûr alerte sa prieure, et toutes deux la recommandent à un prêtre d’une communauté amie, connu dans la région pour s’occuper d’enfants de familles déshéritées. Cette jeune femme retrouve ainsi un appui humain, quelqu’un qui la conseille et n’hésite pas à payer de sa personne… Il lui trouve un emploi… nécessairement précaire, mais après tant de refus essuyés en raison de sa situation… Elle se stabilise tant bien que mal. Le petit, devenu comme muet depuis le geste de son père, et – pauvre petit bout d’homme – incapable de se confier à une mère qu’il adore mais qu’il voit traverser un cauchemar, finit par le faire à ce fin pédagogue… Et le sourire revient… Quelques mois plus tard, l’enfant rentre enthousiasmé d’un camp où il s’est assimilé au saint patron de son équipe et demande à une mère qui n’est plus fermée le baptême… La famille de mon amie se resoude…
    Je n’ai pas su tout le déroulement de la suite en raison de mon éloignement géographique survenu peu après, mais comment ne pas s’émerveiller de la façon dont Dieu conduit les âmes…, de la douceur et de la patience avec il attend chacun d’entre nous… et plus particulièrement ceux qui se dérobent à Lui…

    Et si pour Robert Redeker, l’heure avait sonné…?
    Ce que traverse son âme, nous ne le savons pas…
    Ce que nous savons, c’est qu’il est dans l’épreuve, et qu’il l’est de plus, à la suite d’un engagement courageux pour une cause vitale pour notre société. A partir de cela, comment pourrions-nous lui refuser notre soutien moral le plus entier, et même, si cela nous est possible, notre aide matérielle…?

    Mon amie n’a pas songé un instant à reprocher à sa soeur sa vie passée…
    Laissons le Bon Dieu faire, Lui qui nous a fait à nous-mêmes miséricorde…

  2. Vince dit :

    C’est une belle histoire. La véracité m’importe peu, mais la conclusion est bonne.
    « Si je n’ai pas la charité, je n’ai rien. »
    Saint Paul.

    Vince

  3. Marie dit :

    Cette histoire est malheureusement authentique. J’ai pu faire erreur sur quelques tout petits détails dans la mesure où je n’étais pas directement concernée et où la soeur en question de qui je tiens la chose n’est pas dans un couvent où la règle facilite le bavardage… Je n’ai donc su que l’essentiel.
    J’étais à l’époque novice dans la communauté – et n’aurais jamais imaginé être confrontée à une semblable histoire dans mon entourage le plus proche…
    Je ne sais combien de femmes ont connu plus ou moins semblable aventure, mais je suis convaincue que même dans les milieux les plus avertis, leur nombre est radicalement sous-estimé.

  4. pin dit :

    Tout à fait d’accord avec le raisonnement de Marie,merci!

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