Amish: « Tue-moi et laisse les autres tranquilles »

Les fillettes amish ont tenté de dialoguer avec leur tueur. «Elles ont parlé avec lui et lui ont demandé pourquoi il agissait ainsi », a-t-il raconté. «Et il leur a dit pourquoi : il était en colère contre Dieu, il était juste amer. Il leur a dit qu’elles devaient prier pour lui pour qu’il ne le fasse pas ».

Il a ajouté que l’aînée des filles, âgée de 13 ans, avait alors supplié le tueur et dit  : «Tue-moi et laisse les autres tranquilles ».

5 réponses à Amish: « Tue-moi et laisse les autres tranquilles »

  1. Fouineur dit :

    Tout adulte qui touche à un enfant ou à un vieillard mérite la mort. La société n’a que faire de ces tordus qui lui coûtent chers à tout points de vue.

    [MODERATION: opinion personnelle]

  2. Marie dit :

    Opinion personnelle mais très partagée… et plus…

    Il n’y a pas si longtemps que cela, l’Occident rappelait encore fièrement les principes élémentaires du code de chevalerie…

    Belle époque où le chrétien n’était pas encore dégénéré, et n’avait pas d’état d’âme lorsqu’il s’agissait de châtier les coupables… qui trouvaient eux aussi la chose normale (à défaut d’agréable), et y gagnaient souvent l’occasion de se repentir…

    Maintenant, les faibles sont à la disposition du premier venu pour la satisfaction de ses pulsions en tous genres: il est bien connu que vieillards et enfants sont d’ailleurs des charges inutiles à notre société; quant à la femme, c’est bien naturellement self-service selon les besoins de chacun…!

    Au Moyen-Age, on vous réglait ça avec une bonne épée au travers du corps… mort que bien des victimes eussent préféré aux sévices de leurs bourreaux… si on leur en avait laissé le choix…

  3. Marie dit :

    En tous cas, chapeau pour les petites et leurs parents…

    Quelle dommage de voir des êtres de telle qualité dans une secte, quand ils mériteraient visiblement tellement mieux… !

    Nos prières pour eux tous…

  4. Aliénor dit :

    Marie, la communauté Amish n’est pas une secte, ils ont juste un mode et une culture de vie très à l’ancienne.
    Vous pouvez si vous le désirez aller passer quelques jours dans leur village, vous pouvez y circuler comme bon vous semble, ils continuent à vivre sans s’occuper de vous, c’est très reposant, si vous y allez avec le respect vous passerez les meilleurs moments de votre vie.
    Lorsque l’on ne connait pas on évite le sujet.

    Paix à leur âmes

  5. Marie dit :

    Aliénor, c’est en connaissance de cause que j’ai utilisé le terme de secte, puisqu’en toute rigueur historique, comme on me l’a enseigné en Sorbonne, les choses demandent à être appelées par leur nom.
    Or le mot secte est un mot d’origine catholique, désignant ceux qui se sont séparés (du latin « secare ») de la seule et unique Eglise, à savoir, à l’origine, les divers calvinistes, luthériens et anglicans, et d’une manière générale tous les protestants.
    Or, jusqu’à nouvel ordre, les Amish sont une branche séparée des Mennonites, eux-mêmes séparés (comme c’est le propre de le faire indéfiniment pour toute secte qui se respecte) de la branche suisse réformée de Zwingli. Ce sont donc des protestants, et à ce titre, le terme de secte (au sens historique et originel du terme – et n’en déplaise aux réformateurs bien-pensant du vocabulaire) leur convient parfaitement!

    Je pourrais même vous citer un excellent ami baptiste américain, qui m’a de lui-même parlé le plus naturellement de la religion de son baptême comme d’une secte – quand bien même ce ne serait que parce que l’excellent universitaire dix-septièmiste qu’il est ne pouvait pas même imaginer de contourner l’exactitude des termes, termes, qui selon ses propres mots ne choquent guère aux Etats-Unis, car tous les américains protestants savent très bien que leur religion est « coupée » de l’Eglise romaine.

    Et cette clarté des termes ne remet guère en cause la valeur personnelle si souvent attestée de tant de ces personnes.

    Il y a une forme d’authentique manquement à la charité à priver son prochain de la vérité à laquelle il a droit, et nos amis protestants n’attendent pas de nous que nous leur disions hypocritement d’eux et de leur religion ce que nous ne pensons pas!
    C’est du moins ce que j’ai retiré de la fréquentation de mes amis protestants de diverses origines tant religieuses que géographiques.

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