Laurence Wagih Emil, une jeune chrétienne égyptienne a pu échapper à ses ravisseurs musulmans la semaine dernières plusieurs heures après que ceux-ci l’aient droguée et enlevée dans un bus des transports publics. Pendant sa captivité, les Musulmans en question ont menacé de la violer et de la convertir de force à l’islam si sa famille ne quittait pas la ville d’El-Mahala el-Kobra dans le Delta du Nil.
Chrétiens, combien de temps allons-nous laisser nos frères se faire étriper ?
Comment se fait-il que les autorités égyptiennes ne sévissent pas contre de telles offenses au verset du Coran sur lequel elles s’appuyent pour affirmer que Benoît XVI a eu grand tort de citer un certain texte que tout le monde a pu lire ? Il serait sage de faire en sorte que la liberté de conscience règne dans un pays aussi important que l’Égypte.
C’est que ce verset (2:256 je suppose) n’a pratiquement jamais eu le sens que les apologistes lui prêtent aujourd’hui, ni à son origine, ni durant l’histoire. C’est que, pour lui donner le sens que les Occidentaux y trouvent instinctivement, il faut ignorer tout de son contexte, tant historique que scriptural. Lorsqu’on connaît bien les écritures, toutes les écritures, tout le contexte, on comprend pourquoi les juristes de l’Islam ont obtenu des consensus aussi solides sur leurs interprétations. Dans l’Islam, celui des textes, celui qui émane du coran et du prophète, la tolérance est un mensonge. Ou, lorsqu’elle est sincère, c’est un crime.