45% des homicides sont commis dans le contexte domestique

De 2000 à 2004, la police a enregistré chaque année en moyenne 213 victimes d’homicides ou de tentatives d’homicide

2 réponses à 45% des homicides sont commis dans le contexte domestique

  1. ajm dit :

    Le contexte domestique? Est-ce bien là vraiment l’enseignement central de ces chiffres? Le communiqué officiel comprend aussi cette toute petite phrase, vers la fin:

    Parmi les suspects [ici par opposition aux victimes], on compte trois fois plus d’étrangers résidents que de personnes de nationalité suisse. Pour les homicides commis dans le contexte domestique, le rapport est de 2,7 étrangers pour un Suisse.

    Rappelons que la Suisse compte un peu plus de 20% d’étrangers. Le rapport réel est donc de 15 fois plus de suspects d’homicides ou de tentatives d’homicides parmi les étrangers.
    Erreur: le rapport tenait déjà compte de cette pondération. Voir le rapport complet, par exemple pages 13/14. On ne compte donc que trois fois plus d’étrangers résidents suspects d’homicides que de Suisses. Mais il faut savoir aussi que seuls 62% des étrangers suspects sont résidents.

    Pour le rapport faisant état du nombre total d’étrangers (donc y compris les étrangers non résidents), il faut faire le calcul soi-même. Voici les chiffres:

    Sur l’ensemble des suspects, 419 sont de nationalité suisse et 515 de nationalité étrangère.

    Avec un ratio global de 80% de Suisses et 20% d’étrangers, cela nous donne un rapport brut de près de 5 (4,916).

  2. Marie dit :

    Merci ajm pour votre souci de clarté… et de vérité !

    Il serait d’ailleurs intéressant de pouvoir comparer ces chiffres avec des données d’il y a quarante ans, car la dégénérescence des moeurs et l’absence de repères dont souffrent de plus en plus nos sociétés occidentales n’est certainement pas étrangère à ce qui doit fort ressembler à une formidable envolée des chiffres…

    Quant au phénomène touchant les populations étrangères, il suffit de faire un petit tour par l’enseignement public (et même souvent privé) pour perdre jusqu’à l’ombre de toute naïveté…

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