Angleterre : un pharmacien musulman refuse de donner la pilule à une femme

Un pharmacien musulman a refusé de délivrer la pilule du lendemain  à  une  femme  de  37  ans   « en  raison de ses convictions religieuses » (en)

7 réponses à Angleterre : un pharmacien musulman refuse de donner la pilule à une femme

  1. Marie dit :

    Ben, il a raison €¦ !

    On aimerait seulement que la logique barbue aille jusqu’au bout : à quoi sert de laisser venir au monde de petits enfants voire de ne pas prendre le risque d’en tuer dans le sein de leurs mères (comme il est fréquent avec la pilule) si c’est pour voir en eux de la future chair à canons €¦ ?
    A quoi sert de se défaire de l’interdiction de ne pas enfanter si c’est pour passer à celle de €œproduire €? un maximum d’enfants à instrumentaliser €¦ ?

  2. jean thorwald dit :

    la pilule et le contrôle des naissances sont en partie la cause de la dénatalité européenne.Si la réponse donnée est mauvaise par l’origine religieuse de son auteur (car elle dénote une discrimation entre les individus en raison de leur foi),elle n’en est pas moins judicieuse dans son principe.Il nous faudra reconsidérer le tabou de la licence de nos sociétés dites « évoluées » .

  3. Isa dit :

    Bonjour ! D’après ce que j’arrive à extraire de l’article d’origine du Telegraph, il ne s’agit pas de la classique pilule anti-conceptionnelle, mais bien de la pilule abortive dite « du lendemain », si mon vieil anglais scolaire ne me joue pas des tours en traduisant ainsi « the « morning after » pill’. En tant que catho et partisane de la vie, peut-être en aurais-je fait autant…

    [MODERATION: Tout à fait d’accord, il a très bien fait, c’est un des « bons » aspects de l’islamisation, il ne sera plus question d’avortement ou de gay pride d’ici quelques années dans nos pays. Néanmoins, l’islam avorte beaucoup, j’ai rencontré jadis, du temps que je travaillais dans la branche, une jeune femme musulmane admirable,  mère de 3 enfants, milieu social plutôt défavorisé: Enceinte du 4ème, elle apprend que  celui-ci est gravement handicapé, son mari, musulman lui aussi, la met au pied du mur, c’est lui  ou moi: « Je l’ai gardé, m’a-t-elle dit, fière et rayonnante de bonheur et de force, une vraie lionne, je l’ai gardé m’a-t-elle dit, vous comprenez, parce que c’est un don de Dieu ». Si cette femme-là ne trouve pas grâce aux yeux du Seigneur, alors il n’y a pas de Dieu.

    C’est cela que j’aime particulièrement chez les musulmans, leur tendresse toute orientale envers leurs enfants, et j’admire aussi  ce que l’on peut assimiler chez eux à une certaine forme de piété et de crainte de Dieu. J’abhorre leur doctrine, l’islam, qui est mauvaise et mortifère, mais nombre d’entre eux en sont plus les victimes que les partisans volontaires. Beaucoup de lecteurs musulmans se scandalisent de la façon dont nous traitons l’islam. Nous ne pouvons faire autrement, ce nous un devoir de charité que de condamner ce qui est condamnable, l’islam est une erreur, le coran un mauvais apocryphe, Mahomet un imposteur,  mais surtout qu’ils ne doutent jamais du profond amour qui nous lie à leur personne. C’est à nous catholiques, chrétiens, de faire ce premier pas de l’amour, ils doivent se sentir aimés pour ouvrir leur coeur. La charité n’est pas une tolérance aveugle, la charité n’est pas regarder son ami boire du poison et dire: « Bah, s’il est heureux comme ça »; il faut de l’amour, d’autant plus d’amour qu’il y a de haine en face,  si je n’ai pas la charité, je n’ai rien !]

  4. catherine dit :

    vous etes pas pharmacien ni medecin non plus et alors jugez vous de loin des médicaments contre nature valable pour tuer des femmes ?

  5. Jeremy dit :

    Un pharmacien doit délivrer n’importe quel médicament, quelque soient ses opinions religieuses, c’est inacceptable en particulier dans le milieu de la santé, ça ne tenait quà moi je lui interdirais d’exercer. Il n’a qu’à faire une parapharmacie hallal, mais qu’on ne se dise pas pharmacien avec une mentalité pareille.
    Chacun fait ce qu’il veut, et auriez-vous préféré qu’elle se plante une aiguille à un stade avancé du développement ?
    Et dans le cas d’un viol comme pour le fameux procès des années 70 ?
    Suivant votre raisonnement, peut-être que demain vous ne verrez pas de problème à ce qu’on refuse de donner des préservatifs en pharmacie…

    [MOD: Pas d’accord, l’objection de conscience existe pour chacun, elle figure dans la Déclaration des droits de l’homme, dans la Cosntitution fédéral et dans le droit de plusieurs canton]

  6. Marie dit :

    La pilule n’est pas un médicament,
    et une chose est sûre, c’est qu’elle ne favorise ni la maîtrise de soi ni le sens de la responsabilité des actes posés
    (ceci aussi bien pour l’homme que pour la femme) !

    La première victime dans tout cela, c’est le couple qui refusant les lois de la nature, a plus de peine à développer la délicatesse conjugale qu’impliquent des relations responsables…

    Et l’on s’étonne que nos sociétés se déshumanisent…

  7. Jeremy dit :

    Une objection de conscience? En faveur de quoi? Ce n’est sûrement pas en faveur de la liberté individuelle (puisque c’est ça une réelle objection de conscience, comme ceux qui refusaient le service militaire), puisqu’elle est en faveur d’une idéologie.

    [MODERATION: Ne vous  étonnez pas qu’on vous censure, vous racontez n’importe quoi et ça me prend un temps fou pour corriger. Ceux qui refuse le service militaire ne le font-ils pas  en fonction d’une idéologie peut-être ?]  

    Un professionel de santé tel que le pharmacien a le devoir de distribuer ce qu’il a en pharmacie, c’est une honte de cautionner cela quelque soient les opinions politiques de chacun.

     [MODERATION: Un professionel de santé a le droit de vouloir respecter son serment d’hypocrate et de ne pas se changer droguiste, c’est même un devoir]

    Mettons je suis contre l’homéopathie parce que je trouve que ça ne sert à rien, je me dois de la distribuer de toute manière.

    [[MODERATION: Et pour vous évidemment, il n’y a aucune distinction. C’est votre incapacité crasse  à prendre conscience des divers degrés de la réalité qui fait de vous un troll, en toute amitié, cher lecteur]

    La pilule est un médicament au sens où elle est distribuée en pharmacie.

    [MOD: Alors la mort aux rats, l’arsenic, la soude, la javel, le mercure et le sulfate sont des médicaments… et votre maman n’aurait pas dû forcer sur les médicaments (je plaisante, ne le prenez pas mal)]  

    Je le répète : auriez-vous préféré qu’elle se plante une aiguille à un stade avancé du développement ?

    [MOD: Pourquoi le ferait-elle si elle est soutenue est aidée. J’ai vu beaucoup de jeunes femmes renoncer à l’avortement une fois qu’elles étaient assurées de leur avenir économique]  

    De toutes les manières au lendemain de la fécondation, Il n’y a même pas eu une seule division cellulaire. Si l’on considère le zygote post fécondation comme un être humain, il faudrait alors considérer chaque ovule et chaque spermatozoïde comme un être humain.

    [MOD: Vous racontez n’importe quoi décidemment, si vous ne voyez pas la différence entre un spermatozoïde et un zygote (voire même, une « ovule imprégnée »), je ne peux rien faire pour vous. Mettons que le zygote ne soit pas un « homme », c’est un « être », il existe, il est, et c’est humain. Maintenant si, comme à vous en croire, il n’y a rien dans la matrice de la femme qui demande une pilule du lendemain, à quoi bon la prendre…

    Il n’y aura pas d’autre commentaire sur ce sujet; merci]

Répondre à catherine Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *