La légion d’honneur à deux pionnières de la culture de mort

Jacques Chirac a remis le 8 septembre dernier dernier les insignes de la Légion d’Honneur à Gisèle HALIMI et Evelyne SULLEROT, soulignant chez ses femmes « leur rôle décisif en faveur de la cause des femmes ». C’est clair, se faire démonter la matrice à coups de curette et découper son foetus en rondelles, et puis recommencer pour le plus grand plaisir de mâles décérébrés en rut, c’est une telle avancée pour la cause de la femme… on croit rêver.

Rappelons que Gisèle HALIMI avait, en effet, signé en 1971 le manifeste dit « des 343 salopes » où elles reconnaissait, avec l’ensemble des signataires, avoir subi un avortement et en réclamait la reconnaissance légale, et avait défendu une mineure qui s’était faite avortée, en 1972, lors du célèbre procès de Bobigny qui avait joué un rôle déterminant dans le vote de la loi de 1975.

Quant à Evelyne SULLEROT (photo), elle fut la fondatrice, en 1955 d’une association de femmes assurant la promotion du contrôle des naissance, dénommée par la suite « Planning familial ». Le Planning a été fondé en 1919 par Margaret Sanger, pour susciter : « Plus de naissances chez les personnes aptes et moins chez les inaptes » et « créer une race de pur-sangs !« . l’association se fixait en outre, comme  objectif principal, l’extermination des pauvres: « qui à cause de leur nature animale se reproduisaient comme des lapins et outrepasseraient bientôt les limites de leur taudis ou de leur pays, et contamineraient alors les meilleurs éléments de la société avec des maladies et des gènes inférieurs ». Ladite Margaret Sanger  fera maintes  fois  l’apologie des méthodes de sélection utilisées par les nazis et publiera même, en 1933, un article: »La stérilisation eugénique : un besoin urgent« , de Ernst Rüdin, directeur de la stérilisation génétique sous le régime nazi, puis fondateur de la Société Nationale-Socialiste pour l’hygiène raciale.

En 1939, Margaret Sanger fut l’instigatrice des Negro Projects. Le Dr Clarence J. Gamble, directeur régional de la Birth Control Federation of America pour les États du Sud s’inquiétait de ce que « la masse des nègres (pardon, ndlr), particulièrement dans le Sud, continue désastreusement de se reproduire sans frein, le résultat en est que cette croissance parmi les nègres vient de la fraction la moins intelligente et apte, plus encore que parmi les blancs« , et proposait que des pasteurs noirs, avec une bonne expérience du travail social et des facilités de communication, sillonnent le Sud en prêchant le contrôle des naissances.

Ca méritait bien une médaille de la Légion d’horreur !

1 réponse à La légion d’honneur à deux pionnières de la culture de mort

  1. Franz dit :

    Si Gisèle Halimi est restée une féministe gauchiste de la pire espèce, Evelyne Sullerot peut être considérée comme une féministe repentie. Son engagement féministe culmine dans les années septante avec la publication de son livre « Le fait féminin ». Cependant, dès 1984 elle revient en arrière avec « Pour le meilleur et sans le pire ». Son repentir se confirme avec « Quels pères ? Quels fils ? » (1992), « Le grand remue-ménage : la crise de la famille » (1997) et récemment « Diderot dans l’autobus ou Comment se laisser aller à des pensées incorrectes sur les moeurs actuelles et l’avenir de l’espèce humaine » (2001).
    A votre avis, quelle Evelyne Sullerot Chirac a-t-il décoré ?

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