Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Durrao Barroso, a confié dimanche que les membres de l’Union européenne s’inquiètent de la lenteur des réformes en Turquie, qui négocie son adhésion à l’UE.
« Nous nous inquiétons au sujet de la Turquie car le rythme des réformes est assez lent de notre point de vue. Je pense que ce serait très bien d’avoir la Turquie si la Turquie respecte tous les critères économiques et politiques« , a déclaré M. Barroso sur la chaîne de télévision britannique BBC.
Dès le lendemain du vote français en première lecture sur le génocide arménien, l’UE avait tenté de calmer une Turquie très irritée mais n’aura pas d’autre choix que d’exhorter malgré tout Ankara à respecter ses engagements, sous peine d’une suspension des négociations d’adhésion à l’UE.
« Le problème le plus urgent est le problème chypriote« , a ainsi martelé le commissaire Rehn, appelant la Turquie à respecter ses « obligations » liées au protocole dit d’Ankara.