Cette initiative n’est pas réellement satisfaisante car trop soucieuse de la mode : d’où premièrement un goût contestable, dont les enfants seront trop régulièrement tentés de demander la révision pour coller davantage à ce qui sera dans le vent.
Dans la mesure où l’on sait ensuite qu’il n’y a pas d’adage plus faux que celui selon lequel l’habit ne fait pas le moine, on pourra légitimement regretter le manque de sérieux que reflète ce genre de vêtement, sérieux qui se ressent d’emblée face à l’uniforme à l’anglaise (sérieux ne signifiant d’ailleurs guère nécessairement ennuyeux, mais plutôt soin, voire discrète élégance, avec ce que cela suppose sans le dire de discipline personnelle).
Le dernier aspect de l’éducation du goût est là aussi radicalement délaissé, au point que l’on est tenté de se demander si à semblable mesurette, il ne serait pas préférable de préférer le retour si simple du tablier…
en attendant d’affiner la question…
Depuis aujourd’hui, quelque 40 élèves bâlois de 14 à 15 ans prennent le chemin de l’école vêtus de tenues uniformisées.
Cette initiative n’est pas réellement satisfaisante car trop soucieuse de la mode : d’où premièrement un goût contestable, dont les enfants seront trop régulièrement tentés de demander la révision pour coller davantage à ce qui sera dans le vent.
Dans la mesure où l’on sait ensuite qu’il n’y a pas d’adage plus faux que celui selon lequel l’habit ne fait pas le moine, on pourra légitimement regretter le manque de sérieux que reflète ce genre de vêtement, sérieux qui se ressent d’emblée face à l’uniforme à l’anglaise (sérieux ne signifiant d’ailleurs guère nécessairement ennuyeux, mais plutôt soin, voire discrète élégance, avec ce que cela suppose sans le dire de discipline personnelle).
Le dernier aspect de l’éducation du goût est là aussi radicalement délaissé, au point que l’on est tenté de se demander si à semblable mesurette, il ne serait pas préférable de préférer le retour si simple du tablier…
en attendant d’affiner la question…