La police de la zone Bruxelles-Capitale-Ixelles enquête sur le viol collectif d’une élève d’un lycée à Bruxelles, attaquée après l’école, alors qu’elle quittait la station de métro Louise. Que la jeune fille de 14 ans et demi n’ait pas eu la possibilité de se défendre s’explique par le fait qu’ayant la jambe plâtrée, elle se déplaçait à l’aide d’une béquille. La béquille n’a d’ailleurs pas été retrouvée. Qu’elle ait subi ce qu’en France, dans les banlieues, on appelle une tournante est attesté par les examens cliniques et les prélèvements effectués dès mardi soir à l’Hôpital universitaire Saint-Pierre.
… La petite pleurait. Elle refusait de raconter à sa mère ce qui s’était passé. Elle n’a accepté de se confier qu’à des voisins amis de la famille. On s’est rendu à l’IMC d’Ixelles, rue Jean Paquot, qui a décidé d’immédiatement faire transférer la jeune fille, et la maman, vers l’hôpital Saint-Pierre. Hier midi, la victime n’a pas quitté l’hôpital. Elle est sous sédatif, dans le service des urgences pédiatriques. Sa mère ne la quitte pas. Nous lui parlons un bref moment. Elle est complètement anéantie. Elle n’a pas dormi de la nuit.
L’affaire est à l’instruction. Il semble qu’à un moment, le père qui, de France, appelait le GSM de sa fille, se soit entretenu avec un des violeurs présumés de sa fille. Le garçon a été moqueur et insultant. Après les faits, sa victime aurait reçu un SMS la traitant de putain.