TSR: L’Etat-major de conduite de l’armée s’entraîne depuis lundi et jusqu’à jeudi à gérer une situation critique fictive dans le sud-est du pays.
Durant la guerre froide, quand on « jouait à la petite » (entendre petite guerre, exercice de simulation) on se collait une étoile rouge sur le béret, ce qui a donné une fois une masse de téléphones paniqués de réfugiés d’Union soviétique lors d’un exercice en plein Fribourg.¨
Aujourd’hui, le danger c’est: « Une crise dans un pays voisin avec des émigrés en masse prêts à franchir la frontière« . Que ceux qui ont des oreilles entendent…
L’armée suisse, qui se fait régulièrement conspuer par la gauche pour ses thèmes de simulation – se souvenir de l’invasion de la Confédération par les forces padaniennes – semble avoir trouvé un moyen astucieux de faire par de ses préoccupations, l’immigration-invasion, tout en coupant l’herbe sous les pieds des chantres du multiculturalisme chevronné, crise dans « un pays voisin », ça s’appelle du camouflage.
Blague à part, les pious-pious auraient pu se pointer à Chiasso et jouer la partition pour de vrai, ça aurait soulagé les gardes-frontières une petite après-midi…
Je me souviens d’un séjour au grand Saint Bernard il y a quelques années, dans le foyer des hôtes il y avait la feuille des réservistes locaux et le thème de leur exercice était déjà » que faire en cas d’afflux de réfugiés provoqué par des troubles civils dans un pays voisin « .
J’adore l’armée suisse; une des armées les plus sérieuses du monde.